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Hiver-Printemps 2025

Texte pour le 6 février

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Chants pour ce dimanche

Dieu qui nous appelle à vivre

Si le père vous appelle


5e Dimanche du Temps Ordinaire

Un bonjour chaleureux à tous malgré la froidure 

IMPORTANT  
Comme on annonce d’importantes chutes de neige ce jeudi 6 février, la réunion du Conseil de pastorale est reportée. 
                 
Voici les textes bibliques pour le 5e dimanche DTO :         
* Le texte d’Isaïe ( Is 6, 1-2a. 3-8 )   
* La lettre de Paul aux Corinthiens ( 1 Co 15, 1-11 )             
* L’Évangile selon Luc ( Lc 5, 1-11  )                
                 
À votre agenda :           
* le mardi 11 février, à 19 h 30, conférence virtuelle du CDEVS  Rencontrer l’étranger avec Christian de Chergé par Yves Bériault o.p. Il faut s’inscrire à l’avance ici 
* le dimanche 16 février, de 9 h à 10 h 45, Chemins de foi au Centre étudiant Dominicum.              
                 
Dans son livre L’enfant, la taupe, le renard et le cheval, Charlie Mackesy écrit à ses jeunes lecteurs :    
Parfois tout ce dont on entend parler c’est de la haine, mais il y a plus d’amour en ce monde que ce qu’on peut imaginer.           
                 
Michèle Beaulac
Présidente de la CCSA
secretariat@st-albert.org     


5e Dimanche du Temps ordinaire
   
Hubert Doucet

« Grâce  » et « Appel  »

 Lc 5, 1-11            
      
      

Ma réflexion pour préparer mon homélie m’a fait voir que l’appel, c’est une expérience courante de la vie quotidienne. L’appel, en quelque sorte, il est partout. Pensons ici aux appels qu’aujourd’hui nous recevons pour confirmer nos rendez-vous parce que nous sommes oublieux et même irresponsables. À un tout autre niveau, il y a les appels qu’on se fait dans nos familles, entre amis, pour leur dire que nous les aimons ou les soutenir.  Ce sont des éléments de notre vie. Un autre genre d’appel est celui des divers organismes au service de personnes et de communautés dans le besoin. Une société qui est bonne, c’est celle qui se soucie de répondre aux multiples appels que lui lancent ses membres qui ont besoin de se sentir aimés et appréciés. J’arrête ici d’énumérer les genres d’appels. Je voulais simplement faire ressortir que l’appel, en quelque sorte, est partout.                
Dieu aussi appelle, il nous appelle ! Dans les trois récits qui nous ont été présentés aujourd’hui, l’appel, c’est du sérieux. Au moment de l’appel, Isaïe est un jeune homme de classe supérieure qui ressent que le roi va laisser tomber son peuple. Il y a alors dans cette région du monde une crise politique confrontant des petits pays comme le sien au géant voisin qui cherche à tout contrôler. De plus, le roi est sans héritier. Tout va mal. Isaïe ressent la crise, mais se sent impuissant. La première lecture nous raconte l’appel qu’il reçut de Yahvé, alors qu’il se croyait inapte. Il s’engage alors avec toutes ses forces pour que le roi tienne ses engagements. Il deviendra l’un des prophètes majeurs d’Israël, engageant à mettre en Dieu toute notre confiance dans les moments difficiles. Cette confiance est une grâce.          
La deuxième lecture nous raconte comment Paul était, par nature, un homme engagé, mais engagé à combattre les chrétiens qui commençaient à former des communautés. Cet engagement, l’appel de Dieu va transformer Paul. La grâce de Dieu va faire de Paul une autre personne, tout en demeurant lui-même.      
L’évangile, lui, nous parle de Pierre qui reçoit l’appel de Jésus à le suivre. C’est très intéressant de constater comment Jésus procède pour lui lancer l’appel. Jésus commençait à être connu dans la région du lac de Génésareth. Il lui demande d’abord service : prête-moi ta barque pour que je puisse parler à tous ces gens qui veulent m’entendre. Puis, comme pour remercier Pierre de son geste généreux, Jésus lui dit d’avancer en mer pour faire la pêche. Pierre lui réplique : « Écoute, je suis un pêcheur d’expérience et ces temps-ci, ça ne mord pas. Ça ne vaut pas la peine. Mais j’ai confiance en toi, je vais le faire. » La confiance avait commencé à s’établir entre les deux hommes. Le résultat miraculeux de la pêche ne fait qu’amplifier le sentiment de sécurité de Pierre à l’égard de cet homme. Il pouvait s’en remettre totalement à lui. Jésus avait préparé le terrain pour que Pierre puisse répondre à son appel.             
L’appel que lance le Seigneur c’est engageant, on le voit bien dans les trois histoires. Il y a un autre élément qui retient mon attention, c’est que le terrain doit être prêt. Il y a dans la personne appelée une base, une pierre d’attente à cet engagement, mais dont la personne n’a pas encore pris conscience.      
Isaïe ne savait pas comment agir. Pour lui, le songe qu’il fait et qui est son appel est la manifestation du désir qui le hantait : faire quelque chose pour sortir de l’enfermement dans lequel allait se trouver Israël. L’appel le libère : c’est la grâce d’une découverte.           
L’appel chez Paul appartient naturellement à sa personnalité : il est un désir profond qui le pousse à faire du bien. Paul avait comme un manque, une insatisfaction qu’il devait combler. D’où son engagement contre les communautés chrétiennes naissantes; elles étaient comme un mal. L’appel est soudain : pourquoi fais-tu cela? C’est un retournement complet. Ça correspond bien à sa personnalité.
Qu’en est-il de Pierre? L’appel était-il aussi naturel chez lui que chez les deux autres? À se souvenir de certaines faiblesses qui arriveront plus tard dans la vie de Pierre, on peut penser que non. Cependant, rappelons-nous comment Jésus a préparé l’appel qu’il a lancé à Pierre.  Jésus avait cultivé le terrain pour que la réponse de Pierre devienne un engagement très profond. On le voit par la suite de sa vie.       
Si Dieu lance un appel, comme ici dans ces histoires, c’est qu’il est convaincu qu’il peut être bien répondu, malgré le défi. Le chemin nouveau qui s’ouvre témoigne que cet engagement est une grâce. Prenons au sérieux les appels que nous recevons!   

 

 

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