CCSA






Communauté chrétienne St-Albert le Grand




La Communauté chrétienne St-Albert-le-Grand de Montréal

Une communauté créative depuis plus de 50 ans

Jean DUHAIME, avec la collaboration de Monique MORVAL

La Communauté chrétienne St-Albert-le-Grand (CCSA) a souligné en 2021 le 50e anniversaire de sa reconnaissance officielle par l’Archevêque de Montréal, après une dizaine d’années d’existence informelle. On peut reconstituer les principales étapes de cette aventure à l’aide des traces laissées au fil des ans dans le bulletin Étapes et dans divers documents tels que les procès-verbaux des Assemblées générales ou des Conseils de pastorale. On y découvre une communauté qui s’est constituée à l’époque du Concile Vatican II et de la Révolution tranquille et qui s’est graduellement prise en charge pour répondre, avec une créativité sans cesse renouvelée, à l’évolution de l’Église et de la société québécoise.

Les origines d’une « communauté expérimentale » (1960-1971)

L’histoire de la communauté est intimement liée à celle du couvent St-Albert-le-Grand, construit pour les Dominicains entre 1957 et 1960. Cette période coïncide avec le début du Concile Vatican II et avec un mouvement de renouveau liturgique dans l’Église catholique. Le premier recteur de l’église conventuelle fut le père Albert Poirier, un des professeurs chargés de la formation liturgique au nouvel Institut de Pastorale des Dominicains. Il s’inscrit totalement dans ce courant qui valorise les communautés locales, le rôle des laïques et la mission de service des pasteurs (Lévesque 1981).
La grand-messe du dimanche était alors chantée en latin pour les Dominicains dans le chœur qui leur était réservé. Elle fut ouverte aux laïques, qui commencèrent à y « assister » dans une nef bientôt surpeuplée. Soucieux de cette assemblée, le P. Poirier développa une liturgie à la fois conventuelle et ouverte à la participation des laïques. Le texte de l’Évangile, chanté en latin, était ensuite lu en français et le « sermon » commença à prendre l’allure d’une « homélie », centrée sur les textes bibliques du jour. Le P. Poirier faisait aussi aux fidèles des « exhortations catéchétiques » sur le sens des grands symboles liturgiques.
En 1966, le P. Poirier est appelé au ministère en Ontario. Son successeur, le P. Albert Lévesque, poursuit la mise en œuvre d’une pastorale communautaire. La célébration liturgique devient de plus en plus « le lieu d’expression de la communauté naissante ». Le latin fait place au français pour la célébration de la messe. Durant la liturgie de la Parole, les textes sont lus par des laïques masculins, face aux fidèles. Diverses ressources sont mises à contribution pour l’organisation des célébrations : des étudiants des Beaux-arts et des jeunes de l’École buissonnière participent à la décoration de l’église, des professeurs et étudiants de l’École de musique touchent l’orgue. Plusieurs groupes et services pour les adultes se mettent en place. Des catéchèses et des rencontres sont proposées durant le Carême et l’Avent. Les deux communautés, celle des Dominicains et celle des laïques, collaborent, mais une tension grandissante s’installe et conduit, en 1969, à la démission du recteur Lévesque.
Le flambeau est repris par le P. André Gignac, soutenu par ses confrères Guy Lapointe et Jacques Tellier; il s’entoure aussi de quelques laïques pour l’épauler dans ses nouvelles tâches (Garant 1991). L’assemblée dominicale compte alors environ 350 personnes, qui sont convoquées à une rencontre d’orientation le 5 mai 1969 (Étapes 1969). On y exprime le souhait de devenir « une communauté ‘expérimentale’ non seulement au plan de la liturgie, mais au plan de toute la vie chrétienne ». On affiche aussi un désir de développer une meilleure connaissance entre les membres et « une volonté de participation et d’engagement à tous les plans ». Ce projet se situe dans la droite ligne de l’enseignement de Jean-Paul Audet, qui vient de publier Le projet évangélique de Jésus (Audet 1968).
Dans la foulée de cette rencontre d’orientation, des démarches sont entreprises en 1970 pour obtenir un statut juridique officiel dans le diocèse de Montréal. Entre-temps, des liturgies d’enfant, une chorale et d’autres services se mettent en place. Un premier « comité de pastorale » se structure, et choisit un laïque comme président (Gérard Husson). On définit aussi les critères d’appartenance à la communauté, principalement par la participation régulière à l’assemblée dominicale ou à d’autres activités, ou par une participation sporadique mais exclusive (Robert – Bilodeau – Gignac 1970).
En juin 1971, Mgr Paul Grégoire, Archevêque de Montréal, accueille la demande de reconnaissance de cette « communauté nouvelle » et en précise le statut « ad experimentum » dans une lettre reproduite dans Étapes (Grégoire 1971). Ses membres sont « les personnes qui, participant à la vie de cette communauté, sont agréées comme telles par le prêtre responsable de la communauté »; pour fins de répartition, ils sont cependant comptabilisés dans la paroisse territoriale de leur lieu de résidence. Le prêtre responsable est nommé par l’Archevêque sur présentation du supérieur provincial des Dominicains, après consultation de la communauté chrétienne. On autorise la célébration dans l’église conventuelle d’une eucharistie par dimanche et celle des sacrements de baptême, de mariage, de pénitence, ainsi que les funérailles pour les membres de la communauté et, à certaines conditions pour d’autres personnes. Les registres des baptêmes et des mariages sont remis à la fin de chaque année à la paroisse Saint-Germain d’Outremont, sur le territoire duquel se trouve l’église conventuelle. Les biens de la communauté sont administrés indépendamment de ceux des Dominicains du couvent. Ce statut provisoire sera reconduit en 1973 et confirmé définitivement en 1975.

Former une famille sous le regard de Jésus (1971-1981)

Premier « prêtre responsable » mandaté par l’Archevêque, André Gignac assumera cette fonction jusqu’en 1981. Ses activités s’inscrivent dans la grande période de créativité liturgique qui a suivi le Concile Vatican II. Spécialiste de la liturgie et bien au fait des publications les plus récentes dans le domaine, André Gignac élabore avec soin pour la communauté les formulaires des célébrations du dimanche et ceux des célébrations pénitentielles de l’Avent et du Carême. Plusieurs de ces textes ont été publiés (Gignac 1974a, 1974b, 1975, 1978). Ils sont encore en usage à Saint-Albert, avec quelques adaptations et remaniements en fonction des circonstances.
André Gignac prononce des homélies qui cherchent à coller l’Évangile à la vie et à traduire pour aujourd’hui l’espérance apportée par Jésus de Nazareth (Gignac 1990). Il suscite aussi la collaboration des laïques tant pour contribuer à la mise au point de certaines de ces homélies que pour offrir leur propre commentaire de l’Évangile du jour, préparer les intentions de prière ou définir la thématique et la démarche générale des temps forts de l’année liturgique. Le choix d’un répertoire de chants simples et signifiants tant pour la chorale que pour l’assemblée fait également l’objet d’une réflexion approfondie (Brault 1976).
C’est aussi au cours de ces années que se met en place, « toute une organisation prenant en charge la jeunesse de St-Albert depuis la garderie des plus jeunes jusqu’aux liturgies de la Parole adaptées selon les groupes d’âges et assumées par des laïques. Les baptêmes célébrés en groupe au cours de l’Eucharistie dominicale présentent toujours un moment d’intense communion » (Deschamps 1981).
L’ensemble de la vie de la communauté se structure de plus en plus, autour du Conseil de pastorale, présidé tour à tour par Gérard Husson, Viateur Lemire et Monique Morval. Il constitue la « colonne vertébrale, où, en collaboration avec le responsable-prêtre, s’élaborent tous les projets et actions de la communauté » (ibid.) Diverses rencontres à caractère social (sorties aux pommes ou à la cabane à sucre, réveillons de Noël ou de Pâques) forgent la fraternité des membres. Plusieurs se retrouvent aussi pour approfondir leur foi, notamment dans des groupes bibliques. D’autres portent davantage le souci d’un engagement auprès des plus démunis dans le groupe Aide-Partage, créé en 1980 (Villemur 1991). Les contacts chaleureux et l’ambiance communautaire suscitent « la conscience très forte de former une famille où il fait bon de vivre sous le regard de Jésus » (Deschamps 1981).

La coresponsabilité (1981-1996)

Le décès subit d’André Gignac, en avril 1981, a semé la consternation à St-Albert. Plutôt que d’attendre la désignation d’un successeur par les autorités religieuses, selon la coutume, le Conseil de pastorale, présidé par Monique Morval, s’est mis en quête d’un nouveau responsable-prêtre qui pourrait s’insérer dans le projet communautaire. Après diverses consultations, la candidature de Guy Côté fut soumise à l’approbation du Conseil provincial des Dominicains, puis à l’Archevêque du diocèse qui procéda à sa nomination.
Guy Côté a été en fonction pendant quatre années (1981-1985), au cours desquelles, écrit la présidente de l’époque, « nous avons vraiment fait l’expérience de la coresponsabilité » (Morval 1991). Le Conseil et son exécutif (dont le responsable-prêtre faisait partie d’office), veillaient à la bonne marche de la communauté et à la coordination des divers comités où s’activaient environ 150 personnes. Dégagé d’une partie des tâches d’organisation et de gestion, Guy Côté pouvait se concentrer sur l’accompagnement individuel et sur la mise au point des liturgies dominicales et des homélies. Il participait aussi à la préparation sacramentelle des jeunes, faisant véritablement équipe avec les membres du comité qui assumait cette tâche. Après le bâtisseur qu’avait été André Gignac, Guy Côté fut le « catalyseur qui nous a permis d’accéder à la maturité et de prendre conscience de notre appartenance à une Église en marche que nous contribuons à faire avancer » (ibid.)
La personnalité et le style de Laurent Dupont, prêtre responsable de 1985-1996, s’inscrivaient bien dans ce mode de fonctionnement communautaire qui se consolida malgré de fréquents changements au Conseil et à l’exécutif. Depuis les débuts de la communauté ou presque, plusieurs Dominicains, notamment ceux de la Communauté Saint-Jean, présidaient occasionnellement les liturgies dominicales. À la suite d’une suggestion formulée lors d’une vaste consultation menée par le comité de liturgie (1988), de petites équipes se sont formées autour de ces célébrants, ce qui contribua à enrichir et à diversifier les liturgies (Duhaime 1991).
Aux groupes déjà bien établis comme « Foi-partage » s’ajoutèrent de nouvelles activités, souvent à l’initiative des membres eux-mêmes, avec l’appui du Conseil de pastorale. C’est ainsi que sont nés un groupe de prières, des retraites d’une fin de semaine à l’extérieur, un comité de présence en milieu carcéral, le Café du sage, etc. La communauté s’efforça aussi de mieux connaître, de valoriser et de supporter les engagements de ses membres dans divers organismes externes tels que Développement et Paix ou ATD Quart-monde, qui devenaient autant de moyens d’étendre son souci d’une solidarité sociale enracinée dans l’Évangile.

Vers l’autonomie (1996-1999)

Les années 1996-1999 marquent une nouvelle étape dans l’histoire de St-Albert. Au cours de l’année 1994-1995, la perspective du départ prochain de Laurent Dupont laisse entrevoir une situation où la communauté pourrait se retrouver sans responsable-prêtre permanent. Bien que certains n’aient pas totalement fermé la porte, aucun des Dominicains pressentis ne semble disponible à court terme pour assumer cette tâche.
Ce qui est en jeu, ce n’est pas tant la présidence des eucharisties, assurée par plusieurs Dominicains soutenus par des équipes qui contribuent à la préparation des liturgies. C’est plutôt, explique Denis Tesson « la direction spirituelle de la communauté, c’est la cohérence de l’action pastorale, c’est le maintien d’une tradition de célébrations et une qualité de liturgie à laquelle nous tenons » (Étapes 1995). Lors de l’Assemblée générale, on précise qu’il ne s’agit pas de partager les tâches du responsable-prêtre : « Il s’agit bien plus de chercher un responsable de la communauté, prêtre ou laïque, homme ou femme, qui porte le souci de la qualité spirituelle de la communauté » (ibid.)
L’impasse est dénouée à l’automne 1996. Le Dominicain Jacques Tellier, retraité après une fructueuse carrière dans le domaine juridique et qui œuvre depuis quelques années comme aumônier chez les moniales dominicaines de Berthierville, accepte d’agir aussi comme responsable de la Communauté chrétienne St-Albert qu’il connaît depuis le tout début et à laquelle il est très attaché. Il souhaite vivement qu’elle se dote d’une structure qui lui permette de se prendre totalement en main et d’assurer sa permanence. À son avis, « il sera alors plus facile de trouver des prêtres, car il s’agira surtout pour eux d’animer spirituellement » (Morval 1998a), ce que Jacques Tellier fait admirablement, particulièrement dans des homélies empreintes de simplicité et de profondeur (Tellier 2005). Dans la foulée de ce souhait, le prêtre responsable travaille en étroite collaboration avec un adjoint, Viateur Lemire, durant l’année 1998-1999 (Morval 1998b).
Avec la fin du mandat de Jacques Tellier, une nouvelle étape s’amorce. L’Assemblée générale recommande la nomination de Guy Lapointe, un des pionniers de la communauté, comme « prêtre-répondant », qui serait appuyé par un secrétariat renforcé et par une équipe d’animation à la vie spirituelle; on invite aussi la communauté « à se prendre en charge plus qu’auparavant et à s’impliquer dans son avenir grâce à la collaboration accrue de ses membres » (Étapes 1999).

Une communauté autonome et créative (1999-…)

À la rentrée 1999, Guy Lapointe précise le sens de son titre de « répondant » : « Le statut de prêtre-répondant rappelle qu’il sera moins présent pour assurer la marche quotidienne de la communauté et, de temps à autre, pour la préparation de certaines célébrations » (Lapointe 1999). Sur le plan organisationnel, « cela signifie que le point de mire ainsi que la responsabilité première de la direction et des orientations de la communauté se déplacent » (ibid.), confirmant l’importance des diverses instances de la communauté (l’Assemblée générale, le Conseil de pastorale et le Comité exécutif). En termes liturgiques, cela se traduit par un renforcement du rôle des laïques qui pourraient éventuellement présider la liturgie de la Parole lors de célébrations eucharistiques, prendre en charge des funérailles, etc. Ce changement de statut est à interpréter comme un appel à faire encore davantage confiance aux ressources et à la créativité spirituelle de la communauté (ibid.).
Guy Lapointe assume sa tâche de prêtre-répondant avec générosité et dévouement de 1999 à 2020 VOIR. Spécialiste des sacrements, de la liturgie et de l’homilétique (Lapointe 1989, 1993, 2000), il collabore étroitement avec le nouveau comité Vie spirituelle et avec les équipes liturgiques. Il n’hésite pas à présenter la célébration eucharistique dominicale comme une « sorte de laboratoire liturgique » à vivre à même un espace poétique, avec des moments de silence, des chants et musiques judicieusement choisis, des homélies significatives « faites autant par des laïques que par des Dominicains » (Lapointe 2011). Plusieurs de ces homélies sont regroupées en trois volumes couvrant les cycles liturgiques A, B et C des dimanches et des fêtes (Lapointe – Paré 2004, 2005, 2006).
En 2014, on commence à proposer durant l’été quelques célébrations de la Parole, sans eucharistie, préparées et animées par des laïques (Devroede 2014). De même, durant le confinement dû à la pandémie de COVID-19, en 2020-2021, plutôt que de transmettre sur internet une célébration sans assemblée, l’équipe de liturgie suggère aux membres de réaliser une célébration familiale de la Parole à la maison. Pour ce faire, on fournit par courriel à chaque semaine les textes des lectures bibliques du dimanche sur lesquels on pose une ou plusieurs questions pour stimuler la réflexion. Les membres qui le souhaitent sont invités à partager leurs commentaires sur le site internet de la communauté, souvent à côté de l’homélie que prépare un des célébrants habituels VOIR. On renvoie aussi, lorsqu’il est disponible sur le site, au formulaire d’une célébration antérieure correspondant à ce dimanche.
D’autres espaces d’intériorité et de spiritualité sont également offerts dans divers groupes. On pense notamment à Échos de la Parole, proposant une fois par mois un partage sur les textes bibliques du dimanche suivant. Pour sa part, Silence Prière Musique offre deux fois par mois un rassemblement autour de textes choisis se prêtant à la méditation silencieuse, accompagnée de prestations musicales de qualité.
La déconfessionnalisation du système scolaire québécois en 2000 signifiait la fin des cours d’enseignement religieux catholique et la transformation des services de pastorale en service d’accompagnement spirituel et d’engagement communautaire. Cette situation a amené la communauté à repenser l’accompagnement des jeunes. Il prit pendant quelques années la forme d’une pastorale basée sur un programme de catéchèses bibliques élaboré par une équipe de la paroisse Notre-Dame de Grâce; après évaluation, on en proposa un réaménagement pour l’adapter davantage aux besoins (Dumouchel-Garant 2005). Depuis 2018, on a opté pour un modèle intergénérationnel, les Chemins de foi, regroupant aussi bien les enfants de 8 ans et plus que les adultes, une fois par mois avant la célébration dominicale, pour un partage autour de récits bibliques mis en rapport avec la vie. La préparation aux sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation et eucharistie) se fait également dans ce contexte.
La sécularisation grandissante de la société québécoise conduit aussi la communauté à contribuer avec d’autres organismes associés aux Dominicains du Couvent St-Albert-le-Grand, à la création, en 2003, du Centre culturel chrétien de Montréal. Guy Lapointe a l’initiative de ce projet, qu’il présente au Conseil de pastorale en avril 2002 (Étapes 2002). Plusieurs membres de la communauté s’impliquent dans l’organisation ou participent aux activités de cet organisme qui « se donne pour mission de comprendre et d’actualiser l’Évangile et l’héritage chrétien dans la société québécoise », notamment en favorisant l’intelligence critique de la tradition chrétienne et en illustrant ses dimensions poétique et esthétique, en ouvrant des débats sur des questions d’actualité religieuse et sociale québécoises, et en développant le dialogue entre divers courants religieux et philosophiques et entre la foi et la science.
Parmi les faits à signaler, au-delà de son histoire interne et de son engagement dans la société québécoise, rappelons aussi que la communauté s’est montrée sensible à plusieurs reprises à des événements internationaux sollicitant sa solidarité. En 1979-1980, elle s’était laissée interpeller par le drame des réfugiés vietnamiens et avait accueilli et soutenu la famille Tran (Deschamps 1980). Elle a fait de même en 2016-2017 en contribuant, avec le Diocèse de Montréal, au parrainage d’une famille syrienne et en s’engageant dans une démarche de parrainage privé pour accueillir au Québec une jeune Burundaise réfugiée au Rwanda (Derome 2016).
* * *
Conçue dans l’effervescence culturelle et religieuse des années 1960, la Communauté chrétienne St-Albert-le-Grand demeure fidèle à son projet original, plus de 50 ans après sa reconnaissance officielle en 1971. Elle poursuit son aventure de « communauté expérimentale » à travers les liturgies innovantes qu’elle propose, les activités et services qu’elle maintient et les initiatives nouvelles qu’elle prend d’année en année. Grâce à l’apport déterminant de plusieurs Dominicains et d’autres prêtres qui l’ont accompagnée et l’accompagnent encore, grâce aussi à l’engagement généreux et au dévouement inlassable de ses membres anciens ou récents, elle continue d’incarner une manière créative de vivre la foi chrétienne en contexte québécois, en solidarité avec l’Église et la société d’aujourd’hui.
ANNEXES


1. PRETRES ACCOMPAGNATEURS DE LA CCSA

1961-1966

Albert

POIRIER

Recteur

1966-1969

Albert

LÉVESQUE

Recteur

1969-1971

André

GIGNAC

Recteur  

1971-1981

André

GIGNAC

Responsable

1981-1985

Guy

CÔTÉ

1985-1996

Laurent

DUPONT

1996-1999

Jaques

TELLIER

1999-2011

Guy

LAPOINTE

Répondant

2011-2012

Denis

GAGNON

2013-2020

Guy

LAPOINTE

2020-2023

Martin

LAVOIE

 

2. PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE PASTORALE DE LA CCSA


1971-1978

Gérard

HUSSON

1978-1980

Viateur

LEMIRE

1980-1984

Monique

MORVAL

1984-1986

Thérèse

DUFRESNE

1986-1988

Jean

DUHAIME

1988-1989

Viateur

LEMIRE

Jeanne-Marie

GINGRAS

Claire

SAURIOL

1989-1990

Michael

CUDDIHY

1990-1991

Guy

LECLAIR

1991-1993

Gérard

HUSSON

1993-1995

Claude

DUGUAY

1995-1997

Denis

TESSON

1997-2007

Clotilde

POULIOT

2007-2011

Monique

MORVAL

2011-2017

Germain

DEROME

2017-2023

Pierre

FRANCOU

2023-

Michèle

BEAULAC

RÉFÉRENCES

(Classées par auteur et année, sauf pour les textes anonymes, classés par source)
Assemblée générale 1995. « Procès-verbal de l’Assemblée générale du 4 juin ». (Disponible au secrétariat de la CCSA).
AUDET, Jean-Paul, 1968. Le projet évangélique de Jésus. Montréal, [Communauté chrétienne]. Réédition : Orford (Qc), Éd. des Sources 1998.
BRAULT, Michel, 1976. « Du chant et des chants », Étapes – 13 juin, p. 5-6.
DEROME, Germain, 2016. « Rapport du président [à l’Assemblée générale] ». (Disponible au secrétariat de la CCSA).
DESCHAMPS, Yvonne (Y.D.),
1980. « Que devient la famille Tran? ». Étapes – Février, p. 2.
1981. « Les années-lumière ». Étapes – Septembre, p. 9-10.
DEVROEDE, Francine, 2014. « Célébration dominicale de la Parole – Résumé d’un échange communautaire ». Document présenté au Conseil de pastorale du 30 octobre. (Disponible au secrétariat de la CCSA).
DUHAIME, Jean, 1991. « 1985 – 1991 Du fruit en abondance ». Étapes – Avril, p. 16-18.
DUMOUCHEL – GARANT, Geneviève, 2005. « Pastorale des enfants à St-Albert : historique, bilan, perspectives ». Étapes – Juin, p. 6-7.

Étapes

1969. « Notre rencontre du 5 mai, résultats et projets ». Étapes – Carême 2 (11 mai), p. 1.
1995. « Compte-rendu des diverses étapes de l’Assemblée générale annuelle de la Communauté chrétienne St-Albert-le-Grand, tenue le 4 juin 1995 ». Étapes – Assemblée juin, p. 3-11.
1999. « L’Assemblée générale du 13 juin 1999 ». Étapes – Juin, p. 25.
2002. « Au Conseil de pastorale ». Étapes – Juin, p. 2-3.
GARANT, Jean-Marc, 1991. « Les premiers conseils de pastorale ». Étapes Avril, p. 10-11.
GIGNAC, André
1974a. Quand l’espoir se fait Parole, 1. Célébrations pour l’année A. Paris, Cerf.
1974b. Quand l’espoir se fait Parole, 3. Célébrations pour l’année C. Paris, Cerf.
1975. Quand l’espoir se fait Parole, 2. Célébrations pour l’année B. Paris, Cerf.
1978. Célébrer le pardon : recueil de 30 célébrations. Paris, Cerf.
1990. Dire l’espérance : homélies à Saint-Albert-le-Grand. Montréal, Fides.
GRÉGOIRE, Paul, 1971. « Lettre de Mgr Paul Grégoire ». Étapes n. 5 (20 juin), p. 1-3.
LAPOINTE, Guy,
1989. Paroles singulières à reflet d’Évangile. Montréal, Fides.
1993. Paroles de passage. Montréal,Éd.Paulines – Médiaspaul.
1999. « Le temps d’une autre étape ». Étapes – Septembre, p. 6-9.
2000. Émerveillés de Dieu : homélies au fil des saisons. Montréal, Médiaspaul.
2011. « La communauté chrétienne St-Albert-le-Grand – Quelques rappels historiques ». Étapes – La Relâche, p. 1-4.
LAPOINTE, Guy – PARÉ, Simon (dir.)
2004. Un grain de sénevé : homélies pour l’année A : Évangile de Matthieu. Montréal, Novalis.
2005. Au lever du soleil : homélies pour l’année B : Évangile de Marc. Montréal, Novalis.
2006. Les racines du ciel : homélies pour l’année C : Évangile de luc. Montréal, Novalis.
LÉVESQUE, Jean-Louis, 1981. « La Communauté chrétienne St-Albert-le-Grand : aux frontières de l’inattendu ». Étapes - Septembre 1981, p. 2-9.
MORVAL, Monique,
1991. « 1981-1985 : une expérience de coresponsabilité ». Étapes – Avril, p. 14-15.
1998a. « Rencontre avec Jacques Tellier ». Étapes – Automne, p. 7-8.
1998b. « Rencontre avec Viateur Lemire ». Étapes – Automne, p. 9-10.
ROBERT, Ghislaine – BILODEAU, François – GIGNAC, André, 1970. « Critères d’appartenance à notre communauté chrétienne ». Étapes – Appartenance, p. 1-3.
TELLIER, Jacques, 2005. Échos d’Évangile. Montréal, Novalis.
VILLEMUR, Jean, 1991. « Les premières années du groupe Aide-Partage (1980-1987). Étapes – Février, p. 14-16.

 

Texte mis à jour en mars 2024.