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Dimanche de l'Épiphanie

3 janvier 2010

Richard Guimond

Richard Guimond

Chercheurs de Dieu ouverts à tous, pourquoi pas?

 

Les mages n’étaient pas des rois; cela est plus large, plus chercheurs à bien des présences; essayant de percer les secrets de la nature, la terre et toute la création. Les chercheurs devraient être non dépaysés dans notre monde, fier de ses découvertes scientifiques. Bien sûr selon les idées surtout de Bonne Nouvelle pour toute l’humanité. Selon les idées de leur temps, en découvrant une nouvelle étoile. On a cru y lire l’annonce d‘un nouveau roi. Dans l’antiquité, on avait prétendu, par exemple, que l’apparition d’une étoile avait marqué la naissance d’Alexandre le Grand et de Jules César. Et alors les mages continuent leurs investigations. Ils devaient connaître les Écritures du peuple juif, de ce temps-là se mettant en route pour Jérusalem.

Les chercheurs

Quelle que soit la réalité historique de l’épisode de la visite des mages, nous pouvons tous y voir une lumière pour encore aujourd’hui. Tout d’abord, sommes-nous des chercheurs? Sans doute oui : nous cherchons beaucoup de choses dans notre vie, dans le bien-être, de meilleures conditions de travail et de santé. Nous nous posons beaucoup de questions sur le sens de la vie, du mal, de la souffrance et de la mort. Mais sommes-nous des chercheurs de Dieu. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de chercher Dieu avec intelligence, même si cette recherche, cette quête-là est indispensable.

Mais cherchons-nous Dieu avec notre cœur?
Quand deux disciples de Jean-Baptiste ont suivi, Jésus demanda :« Que cherchez-vous? ». Ils lui dirent : « Rabbi où demeures-tu? » Jésus leur dit : « Venez et voyez ». Alors ils allèrent avec Lui. « Ils virent où il demeurait et restèrent auprès de Lui ce jour-là ». Les disciples étaient d’authentiques chercheurs de Dieu. Bien plus, alors ils restèrent avec Lui. Et cette rencontre les a marqués à tout jamais.

Connaître Dieu intellectuellement c’est bien. Le connaître avec le cœur c’est infiniment mieux. Mais pour cela, il faut le fréquenter, rester avec Jésus pour devenir peu à peu ses intimes pour que sa présence en nous devienne vivante et indispensable, pour que sa « couleur » déteigne sur notre vie.

Alors mettons nos pas dans ses pas et nous trouverons « l’enfant avec sa mère ». Et nous connaîtrons la joie. Le monde entier est là devant toi, Seigneur, avec ses mages… tandis que les chefs d’Israël restent dans la nuit à Jérusalem. Les scribes scrutent les Écritures… ils en connaissent tous les détails, mais ils ne se laissent pas remuer par cette lumière totale.

L’Eucharistie nous procure la très grande joie des mages. Tu te fais notre compagnon de route, notre réconfort dans notre marche. Donne-nous de partager la foi et l’amour des mages!

Que nous sachions t’apporter nos présents : un cœur aimant et fidèle

 


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