![Notre temple à Montréal](../../Library/Images/temple2.jpg) |
Communauté chrétienne
Saint-Albert-Le-Grand à Montréal |
|
![](../../Library/Images/CouventArbre.jpg) |
INVITATIONS
Communauté chrétienne
St-Albert-le-Grand
Le dimanche 16 janvier 2005 |
Prochaines activités de la communauté
Présentation du vidéo « Mon
ami Michel » relatant l’expérience de Michel Moreau aux prises
avec la maladie d’Alzheimer, avec Edith Fournier, son épouse,
Jean-Pierre Lefebvre, le réalisateur, et François et Marie-Sybille
Aboussouan
Date : le dimanche 16
janvier
Heure : après la célébration
Endroit : en R2 ou à l’auditorium
2. Comité Aide-Partage
Date : le
mercredi 19 janvier
Heure : 19 h à 21 h
Endroit : R2
3. Café du Sage
Date : le
mercredi 19 janvier
Heure : 14 h
Endroit : Salon de la Communauté St-Jean
4.
Célébration et fête autour de Guy
Lapointe reconnu maître en sacrée théologie de l’ordre
dominicain.
Date :
le dimanche 30 janvier
Heure : après la célébration
Endroit : à l’auditorium
La communauté St-Albert-le-Grand, à laquelle se joindra la communauté St-Jean,
offrira un buffet composé avec la collaboration de chacun pour souligner
cet événement. Nous souhaitons une participation nombreuse
pour témoigner notre amitié à Guy.
Un grand merci par Josette Rousseau du comité Aide-Partage
Au
cours des inondations des 19 et 20 septembre 2004, notre attention et les
secours ont été concentrés dans la région des
Gonaïves.
Les conséquences du cyclone Jeanne se faisaient aussi ressentir
dans le Nord-ouest du pays et dans la localité d’Andreau.
Rapidement au cours de cette nuit, les routes, les plantations et les petites « kays » ont été submergées
et les récoltes de vivres emportées par les eaux et la boue.
Seule la maison de la ferme école de l’espoir (féé) à Andreau
a pu résister à cette catastrophe.
Les dons recueillis à la communauté St-Albert-le-Grand ont été acheminés
aux responsables de la ferme école en vue de répondre en partie
aux urgences de l’heure et aussi contribuer à la remise en marche
des activités de développement agricole et éducatif de
la localité.
Les Québécois et les Québécoises d’origine
haïtienne de la communauté St-Albert-le-Grand vous remercient du
fond du cœur pour la somme recueillie, signe de votre générosité et
de votre solidarité envers nous. (Les pertes au village d’Andreau
dépassent les 7 millions de dollars).
Nous vous tiendrons au courant de la situation des gens de cette localité.
Ils se joignent également à nous pour vous remercier et vous
souhaiter une Bonne et Fructueuse Année 2005 dans la Paix et le Partage.
La
solidarité intergénérationnelle
par Jean
Duhaime
La solidarité entre les générations
est-elle encore possible? Dans le Québec d’aujourd’hui,
la famille est éclatée,
des jeunes désespèrent de l’avenir, des personnes âgées
sont laissées à elles-mêmes. Comment reconstruire des
ponts entre les générations? L’expérience des
Québécois
issus d’autres cultures peut-elle nous y aider? Mais ne font-ils pas
eux aussi face à une crise intergénérationnelle en s’intégrant à la
culture québécoise? Pour débattre de ces questions,
le dîner communautaire du 5 décembre 2004 réunissait
une cinquantaine de personnes autour de deux invités, Paul Dansereau,
concepteur du site Internet L’arche des générations,
et Josette Rousseau, membre de la Communauté Chrétienne St-Albert-le-Grand.
Josette Rousseau parle à partir de son expérience
d’implication
auprès de la communauté haïtienne, dans laquelle elle
a œuvré comme enseignante pendant 35 ans. Au début des
années
1960, on trouvait surtout des professionnels dans la communauté. Mais
vers la fin de cette décennie, l’arrivée massive de personnes
souvent illettrées, sans formation et parfois sans acte de naissance
a transformé le paysage radicalement. Ces gens habitués à vivre
dans des familles étendues se sont retrouvés ici dans des familles éclatées.
La communauté haïtienne s’est alors mobilisée pour
favoriser leur intégration. L’opération « Mon
pays » a permis à tous les Haïtiens vivant au Québec
de se voir accorder un statut de résident. On a aussi travaillé à la
réunification des familles.
Les immigrants haïtiens, surtout ceux qui provenaient
de milieux créolophones,
arrivaient souvent ici sans pouvoir se débrouiller. Les Haïtiens
déjà intégrés à la société québécoise
et plus éduqués ont alors mis sur pied divers groupes communautaires
(la maison d’Haïti, l’entraide Cousins-cousines, etc.) pour
les accompagner dans leurs démarches auprès des autorités
de l’immigration, les aider à s’insérer en milieu
scolaire ou à se procurer des soins de santé. Les communautés
catholiques et protestantes ont joué un rôle important, en particulier
auprès des jeunes. Les ponts entre les générations se
sont établis surtout par le biais de ces organismes communautaires,
mais aussi dans le travail de personne à personne.
Les classes d’accueil se sont multipliées, mais n’ont pas
donné les résultats escomptés. Le problème est
qu’elles ne permettent pas à ces immigrants, provenant souvent
de milieux défavorisés, d’acquérir un métier
suffisamment rémunérateur pour jouir d’un niveau de vie
confortable. Dans un contexte où les familles sont éclatées,
les jeunes sont tentés de recourir à la prostitution ou au commerce
de la drogue pour s’enrichir plus facilement. Les personnes âgées
sont coupées de leur famille et vivent en centre d’hébergement.
Au lieu de favoriser un partage des valeurs de solidarité de la société haïtienne,
l’intégration au mode de vie de la société québécoise
fait plutôt perdre ces valeurs.
Paul Dansereau a été très actif dans l’organisation
du Forum sur les rapports entre les générations, un projet financé par
Santé Canada et réalisé à l’Université de
Montréal en 1998. Il s’agissait d’analyser ces rapports
et de proposer des solutions pour les améliorer.
Le principal problème identifié est celui
d’une crise
de transmission des valeurs. Le tissu social se décompose et les groupes
générationnels sont de plus en plus isolés. Les valeurs
individualistes dominent partout. C’est l’ensemble de la société québécoise
qui doit changer dans le sens d’une ouverture intergénérationnelle.
La société québécoise n’offre pas grand
chose d’intéressant aux immigrants, sinon la perspective de « s’en
sortir » mieux sur le plan économique. Si ces derniers
s’affirmaient
davantage, ils pourraient nous interpeller en nous rappelant l’importance
des valeurs d’entraide et d’écoute et en nous invitant à rechercher
autre chose que le profit. Tant que la société québécoise
sera axée principalement sur le profit, chacun ne sera militant que
pour sa propre cause.
Une discussion fort animée suit ces deux interventions. Plusieurs
notent que le problème des rapports intergénérationnels
ne se vit pas seulement au Québec, mais traverse l’ensemble des
sociétés occidentales. On fait remarquer qu’il existe de
nombreux organismes pour promouvoir les rapports intergénérationnels.
Même s’ils sont souvent précaires, ils sont des signes d’espoir.
Il nous appartient de les repérer et de les soutenir.
Paul Dansereau explique que le site l’Arche des générations
(www.dediteur.com/adg) a été créé précisément
pour offrir un espace d’échange entre les aînés
et les jeunes. Une autre voie pour favoriser de tels rapports est la mobilisation
autour de projets sociaux et environnementaux. Un autre moyen puissant de
tisser les liens entre les générations est l’attention
aux rituels familiaux et communautaires : anniversaires, fêtes de famille
et autres événements rassembleurs.
En définitive, dans une société où les rapports
intergénérationnels ne sont plus supportés par la structure
sociale dans son ensemble, c’est à nous qu’il revient de
faire le choix de maintenir ces liens. L’individualisme qu’on déplore
peut avoir un côté positif, car il permet à chacun de se
responsabiliser personnellement et de s’impliquer là où il
peut être le plus utile.
Activités proposées par des membres de la Communauté
1. Bonheur,
amour et vie à tous!
Quels meilleurs vœux à offrir à ceux que l’on
aime!
Une bonne façon de commencer l’année : écoutez l’émission sur
la santé et l’écologie, le samedi à 11 h à 91,3
FM, à Radio Ville-Marie
Anne (qui souhaite vos commentaires)
2. Un grain
de sénevé
Ce petit livre présente un choix des meilleures homélies prononcées
dans notre Communauté. Ce recueil, préparé sous
la direction de Guy Lapointe et de Simon Paré, couvre tous les dimanches
de la première année du cycle liturgique, celle consacrée à Matthieu.
En
vente dans toutes les bonnes librairies et au secrétariat de notre
Communauté.
Éditions Novalis
L’article qui suit n’a pu trouver sa place dans le dernier
Etapes de Noël à cause d’un retard dû au service
de la poste. Le voici donc :
Réflexion inhabituelle sur la fête de Noël
Jean Villemur
Noël, est-ce un cadeau? Très belle question
qui nous invite à réfléchir… en
profondeur. Noël, est-ce bien la célébration de la naissance
de Celui qui vint sur notre planète pour nous livrer le message de
la fraternité, de l’amour, de la compassion? Oui, alors pourquoi
nous agitons-nous à acheter, dès le premier décembre,
cette multitude de cadeaux pour tous nos proches puisque c’est une
fête
religieuse?
Ainsi me suis-je mis à penser que je devrais déplacer mes priorités
et attendre au moins jusqu’au Premier de l’An pour offrir à tou(te)s
ces présents. Je garde en tête que ces cadeaux perpétueront
tout au long de l’année 2005 le souvenir du donateur et agiront
comme des talismans. Bien plus, il y a le 6 janvier qui rappelle le
souvenir de grands personnages dits Mages qui offrent à « l’Homme
descendu du ciel » des cadeaux précieux. Du premier au
six, voilà que
nous sommes en présence d’une progression pour exprimer notre
amour!
Ma réflexion me presse de garder Noël comme une fête religieuse,
quitte à « m’exploser » dès le premier janvier
dans l’achat de cadeaux qui veulent souligner que j’aime bien
mes semblables.
Pour nous rejoindre
Secrétariat : lundi, mercredi, vendredi, 10 h à 12 h
Antoinette Dumas (514) 739-4375
Site Web : www.st-albert.org
Courriel : info@st-albert.org
Comité de publications (Étapes / Invitations) : Élizabeth
Roussel
|