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Il y a de la peur dans l’air. Et avec raison… En plein cœur d’une pandémie qui nous invite à rester chez soi, à nous enfermer en créant souvent une grande peur, l’Évangile de Jean nous offre une ouverture à travers l’expérience de Thomas et des disciples.
Jean nous montre que la foi en la résurrection de Jésus est une ouverture à la vie, même si cette ouverture a été laborieuse et difficile pour certains disciples. Il y avait déjà chez les disciples, tout comme aujourd’hui, une bonne diversité dans les façons de croire en la résurrection de Jésus. Thomas, lui, était un croyant qui avait de la difficulté à faire le lien entre la fin de vie de Jésus et sa résurrection. La foi n’est-elle pas une quête permanente liée à nos expériences de vie!
Ce passage d’Évangile nous renvoie à nos interrogations sur ce que nous croyons et comment nous croyons. Il nous envoie à la suite de témoins de la résurrection. Il y a un deuil à faire; un deuil du toucher et du voir pour ne pas rester enfermés. Mais ce deuil trouve son ouverture dans le souvenir que nous en portons, dans le rappel de sa Parole, de cette vie qui a marqué le monde.
À cet égard :
- Nous témoignons de la résurrection chaque fois que nous parlons pour la vie et pour l’avenir contre les moments de désespérance.
- Nous témoignons de la résurrection chaque fois que nous aidons quelqu’un à se tenir debout et à regarder l’aube qui pointe au bout de son tunnel.
- Nous témoignons de la résurrection chaque fois qu’à force de contester l’injustifiable, nous hâtons avec d’autres l’avènement de la justice et de la paix dans nos sociétés et dans le monde en général.
Christ ressuscité… Je vous laisse sur cette brève réflexion : comme le soleil, « d’un bout à l’autre du ciel, il surgit; il vire à l’autre bout et rien n’échappe à sa chaleur ». Un goût de résurrection…