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Dimanche des Rameaux (A)
13 avril 2014
Entrée dans la Semaine Sainte
Guy Lapointe
« Chaque printemps le mystère se reproduit », avons-nous entendu. Oui, nous entrons dans la Semaine Sainte que la tradition liturgique appelle aussi « La Grande Semaine ». Pour bien comprendre ce que nous célébrons aujourd’hui et ce que nous célébrerons au cours des prochains jours, il ne faut pas célébrer une réalité différente chaque jour. Au long de cette semaine, nous revivrons, non pas comme une histoire du 
passé, mais au présent de notre vie et de notre vie de foi, les événements qui, depuis l’entrée de Jésus à Jérusalem, son dernier repas avec ses disciples, sa passion et sa mort, jusqu’à la résurrection à l’aube du jour, ont nourri notre foi. En somme, du dimanche des Rameaux jusqu’au matin de Pâques, c’est une seule célébration avec des entractes.
Le message essentiel est que Jésus, le Fils de Dieu s’est fait homme, comme nous venons de le chanter, et qu’il est devenu l’un d’entre nous. Comme chacun/chacune de nous, il est né il a grandi, il a vécu, il a souffert et il est mort. Mais sa vie ne s’est pas arrêtée là. Il est ressuscité. Il nous a ainsi révélé ce dont notre nature humaine est capable et ce à quoi nous sommes appelés. Toute cette semaine est une grande célébration de ce mystère de la résurrection, ne l’oublions pas, même lorsque les lectures, comme le récit de la Passion que nous entendrons le vendredi-saint nous rappellent que Jésus a assumé, et à un point extrême, la souffrance humaine. On le sait, le monde est rempli de souffrance; non seulement de la souffrance qui est inhérente à notre nature humaine comme la maladie et la mort, mais de toutes les autres souffrances que nous nous infligeons les uns les autres.
J’aimerais suggérer que, cette année encore, sans oublier aucun des drames contemporains, pas plus que la souffrance qu’a subie Jésus, nous nous efforcions de percevoir avant tout le message d’espérance que nous apporte la vie, la mort et la résurrection de Jésus. Et c’est en ressuscitant qu’il nous a montré que la vie peut toujours vaincre la mort. Oui, que le fil rouge de cette semaine soit la victoire de la Vie sur la mort et sur toutes les formes de souffrance.
Et maintenant, avec les enfants qui vont nous rejoindre, célébrons avec joie, en écoutant le récit de l’entrée de Jésus à Jérusalem que nous soulignerons par des chants, des cris et des gestes.