Voir le trésor au cœur de l’autre?
Quelle torture, cette question et la situation qu’elle évoque ! On est si souvent aux prises avec des gens dont on ne distingue pas vraiment le trésor intérieur. Pas de problème pour découvrir, ne serait-ce qu’en partie, la richesse profonde de nos amis. Là où le bât blesse, c’est lors d’interactions avec des gens perçus comme malcommodes. Le réflexe facile est de les vouer aux gémonies (pour être polie) et voilà que l’évangile nous recommande de voir un trésor en leur cœur. L’exercice ne s’improvise pas. Ce serait comme une pratique régulière d’ouverture à la réalité de l’autre, d’accueil à sa différence, d’essai de compréhension de ce qui me blesse chez lui (ou elle), mais aussi d’ouverture à mes propres misères et faiblesses qui empêchent de franchir les barrières des conditionnements culturels entre eux et nous.
Françoise
Pour moi, croire la bonté au cœur de l’altérité, c’est le plus grand décentrement de mon espérance en l'amour, avec heureusement quelques clignotements historiques pour l’entretenir.
Gaston
Suis-je capable de voir le trésor inscrit dans mon cœur?
Suis-je capable d’ouvrir un espace infini où l’amour se présente quand je rencontre un autre?
Suis-je consciente que cet amour qui entoure la Terre, se diffuse aussi dans tout l’Univers, résonne fait entendre « une musique », et que je suis vivante grâce à Lui?.
Alors je pourrai m’approcher de l’autre, lui adresser un regard d’amour pour répondre à son trésor.