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Commentaires pour le 15e Dimanche du Temps Ordinaire


11 juillet 2021


Michelle Cardinal

Comment continuer malgré tout?      
      
"Une Église de "purs" serait-elle l'Église de Jésus-Christ?
      
Comment oublier que nous sommes tous pétris de la même pâte humaine, formée et nourrie dans le même limon de la terre, donc tous susceptibles de faire le mal qu'on ne voudrait pas ni le bien qu'on voudrait faire pour paraphraser l'apôtre Paul. Christ n'a-t-Il pas affirmer : "Je ne suis pas venu pour les bien-portants mais pour les malades".    
      
Alors continuer OUI !, dénoncer OUI !, transformer les structures de l'Institution OUI !, mais faisons-le avec l'amour et la fidélité que l'on porte à une vieille mère pleine de défauts et de travers, sans arrogance, parce qu'elle était avant nous et qu'elle porte en elle toutes les générations qui ont diffusé la Lumière du Christ jusqu'à nous en dépit de ces innombrables péchés.
      
Et si je pousse ma réflexion plus loin, j'ajouterais qu'il est primordial pour nous chrétiens (catholiques et autres dénominations) de comprendre que le Christ a purifié, lavé, le visage sale et défiguré de Son Peuple à jamais par Sa mort et résurrection".     
      
Continuons notre marche ! Mort, où est ta victoire?


Jean-Guy Larin

Comment continuer malgré tout?      
      
"Faut-il apostasier? invitation lancée sur les médias par une ex-religieuse bien connue au Québec, athée combative, anticléricale acharnée… apostasier à cause des nombreux scandales qui rongent depuis longtemps l'Église catholique du Canada…   
      
Effectivement, si on regarde attentivement les nombreux scandales qui secouent actuellement notre "sainte Église catholique", Peuple de Dieu, inutile de tous les nommer tellement ils nous sautent droit au cœur, nous serions alors tentés de quitter la barque comme les Apôtres en pleine tempête, d'arrêter notre marche au sein de nos communautés, de rebrousser chemin, de quitter "la barque de Pierre"…     
      
Comme l'écrivaient si bien les théologiennes, Anne Soupa et Christine Pedotti, dans leur livre intitulé "Les pieds dans le bénitier", il faut NI SE TAIRE NI PARTIR! Il s'agit donc de transformer notre vieille Institution de l'intérieur, d'accepter qu'Elle soit une "SAINTE ÉGLISE DE PÉCHEURS et de se répéter sans cesse cette parole inspirée de Pierre : "Seigneur, à qui irions-nous? Tu as des paroles de Vie Éternelle"(Jn.6,68). 
      
C'est ainsi que nous pouvons espérer, par la grâce de Dieu, continuer à marcher malgré les inévitables tempêtes de toujours et de celles de nos temps modernes.  
      
Une belle occasion de nous interroger sur l'avenir du catholicisme au Québec et sur notre participation à la transformer en allant à la Source des Évangiles, s'offre à nous tous les 15-16 octobre prochain par un COLLOQUE organisé par le Centre culturel chrétien de Montréal (CCCM) dont le thème central est : "Quel est l'avenir du catholicisme au Québec? Une publicité est à venir…


Monique Morval

Devant tous les reproches que l’on fait à l’Église actuellement, on serait tenté d’abandonner le bateau. Mais Jésus nous dit : « Si on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds. » Autrement dit : « Poursuivez votre route, malgré les obstacles ». De plus, Jésus envoie ses disciples en mission deux par deux : ils ne sont donc pas seuls pour avancer, ils peuvent s’appuyer l’un sur l’autre. C’est aussi toute la force de la communauté : nous ne sommes pas seuls dans l’adversité. Et l’Esprit nous accompagne…    


Annie Laporte

Les envoyés pour la mission.     
Les douze partirent suite aux indications de Jésus sur le comment faire mais pas sur le savoir dire.   
Que disaient-ils sur la conversion qui avait le poids de l'obligation "fallait se convertir"?   
Que vivait la communauté de Marc pour qu'il rédige ainsi l'envoi en mission? Question que je porte.
L'envoi en mission commence par un savoir faire, comment être avec les autres avant de parler.     
Comment les douze ont vécu leur retour auprès de Jésus? Le verset 30 "les apôtres se réunirent auprès de Jésus et ils lui rapportèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils avaient enseigné"      
Mais nous ne savons pas ce qu'ils ont fait et enseigné. Je reste curieuse sur le contenu de leur enseignement.      


Gaston et Françoise Pineau-Deroy

Notre âge déclinant ne nous rend pas naturellement optimistes sur l’avenir. Il tend à colorer en sombre notre fin de vie et à la prendre pour la fin du monde. Cette conjoncture personnelle peut pousser à la désespérance. Chaque jour, chaque nuit abrite au moins un moment où l’on se demande le sens de notre présence sur Terre. Quoi qu’on fasse, on a tort aux yeux de quelqu’un.e qui attendait de soi autre chose, en plus, en moins, différent ou pas assez semblable. « Bien faire et laisser braire » dit le proverbe. N’empêche qu’il y a bien des « localités », des cercles, des groupes, des réseaux où l’on ne se sent pas accueilli. Mais il y a une foultitude d’autres lieux qui nous attendent pour continuer, malgré tout, et nous interpellent au moment qu’on imagine le moins. D’où l’intérêt de réveiller une force infinie enfouie en nous : l’espérance. Comment ? Que vienne l’Esprit pour savoir se reposer, respirer (inspiration orientale), s’émerveiller devant la nature (influence autochtone), être conscient de la fraternité humaine, tous et toutes enfants d’un même Père de miséricorde incarné en chacun d’entre nous.


Claudine Combeaud

Continuer malgré tout et avec tout.
Il y a deux jours, mon plus jeune fils s’est marié. 
Lui et sa fiancée, n’ont pas voulu de célébration religieuse.
Oui ils se sont fiancés, un terme que l’on n’entend presque plus, et pourtant c’est de confiance en l’autre qu’il s’agit, et c’est à la base de tous les rapports humains.

J’en ai été contrariée quelques temps, puis j’ai décidé de leur faire confiance.
Je vais peut- être surprendre, mais le sacrement du mariage ne m’a pas manqué.
Leur union n’a pas reçu de bénédiction religieuse, mais Dieu était présent à chaque instant.
« La célébrante » comme on la nomme ici a apporté « quelque chose » dans sa façon d’être, comme un état d’esprit l’intériorité, que j’ai ressenti où Dieu pouvait se manifester. 
Dieu en moi et moi en Lui, avec Lui, par Lui, malgré tout et dans Tout.