Aujourd'hui Jésus m'emvoie…? quel réveil !! Depuis quand en ai-je une conscience vive? Par quelle magie agit-il sur moi si ma conscience n'est pas éveillée ?
Nos points de contacts entre nous tous sont si fugaces !! Pas étonnant que '' ses paroles'' sont encore de si peu d'effets après 2000 ans… nous sommes si loin du Royaume…
Mais par quel mystère j'entends parfois ''ses paroles''? Sans doute par la solidarité de tous. Alors ne lâchons. Rien n'est parfait, mais tous nos petits gestes comptent. Oui il faut allumer nos lampes, oui il faut faire des efforts pour demeurer éveillés.
Écrire est un petit geste pour se convaincre. Communions ensemble en communiquant.
La première fois après sa mort que Jésus se manifeste à ses disciples, ses premières paroles sont : « ne craignez pas ».
À sa deuxième manifestation il dit, et il le répète trois fois : « la paix soit avec vous! » - une paix sans crainte. Mais il ajoute tout de suite : « comme le père m’a envoyé, je vous envoie ».
L’amour de Dieu, nous le savons, est inconditionnel, mais la paix ne semble pas l’être. Cette paix ne semble pas être pour notre repos personnel. Au contraire, nous sommes envoyés pour la rayonner; aujourd’hui, dans notre monde en désarroi, sous l’empreinte d’insécurité, de violence et un matérialisme qui divise et tue. Ce monde a tant besoin de paix.
Comment pourrions-nous le rayonner?
« Moi aussi, je vous envoie » : quelle phrase énigmatique ! Vers quoi m’envoie-t-il ? quelle « mission » dois-je accomplir ? Je ne veux pas faire de prosélytisme… Je préfère comprendre cette phrase comme une invitation à ne pas rester sur place, à me mettre en marche vers un but qui me reste inconnu, avec la résolution de faire de mon mieux et en espérant que cela débouchera sur quelque chose de plus grand que moi… En suivant les pas de Jésus qui nous souhaite la paix, qui me souhaite la paix !
Naguère, je croyais que la mission consistait à persuader par tous les moyens et à grands coups d’envolées verbales, voire de chantage, quelqu’un ou quelque groupe considéré comme ignorant, païen ou hérétique. Mon grand étonnement fut donc, à travers Charles de Foucauld et Marie de l’Incarnation, la découverte de ce que je perçois comme l’authentique mission : le simple témoignage par les actes fraternels, sans paroles et sans arrière-pensées, comme un débordement de l’être.
Dans une méditation de 1898, dans son ermitage de Nazareth, Charles écrit : …Travaillez à la sanctification du monde […] Portez-y l'Évangile, non en le prêchant de bouche, mais en le prêchant d'exemple, non en l'annonçant, mais en le vivant […] sanctifiez le monde […] comme Marie l'a porté à Jean. En lui inspirant la Visitation [Jésus lui a donné] toute l'inspiration qui doit vous pousser… (Foucauld, édition 2015, p.21-22).
D’où la découverte d’une Marie de l’Incarnation simple, humaine, femme d’affaires et missionnaire par le témoignage, la rencontre de l’autre et le service. Marie de l’Incarnation, ce serait Marie de Nazareth traversant l’Atlantique pour rencontrer les Autochtones sous l’œil fraternel (et postérieur) de Charles de Foucauld qui avait franchi la Méditerranée.
Ce « Je vous envoie » me relie au courant d’air de la semaine dernière qui me propulse dans la création pour co-créer avec elle la personnalisation cosmique de ce Jésus se déployant comme l’alpha et l’omega du monde en évolution infinie.
Lecture du livre des Actes des Apôtres 3, 11-26.
Moïse a déclaré : « Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera retranché du peuple ».
C’est pour vous d’abord que Dieu a suscité son Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté.
Ainsi, Dieu a suscité le Christ, son Serviteur, et il l’a envoyé.
« De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie »
C’est à nous maintenant de « re-susciter » le message du Seigneur Jésus, nous sommes envoyés à notre tour pour témoigner et partager ses enseignements.
Nous sommes les émissaires du Christ, nous avons un chemin de vie à parcourir, c’est dans ce mouvement, à travers nos actions, nos pensées et nos prières, et pour que sa mémoire reste vivante par-delà les générations, que nous pourrons nous proclamer chrétiens; et qu’il sera à tout jamais le Christ ressuscité.
« Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Ce passage m’a été enseigné dans ma jeunesse, comme une exhortation à ne pas poser de questions mais à croire (aveuglément) tout ce qu’on nous enseigne. Puis on nous donnait en exemple “la foi du charbonnier” qui, présument, n’avait pas l’éducation pour se poser des questions.
Je suppose que celles et ceux qui ne se posent pas de questions sont d'une certaine façon heureux. Puis je me demande ce que penserait Jésus de tous les gens qui acceptent naïvement sans se poser de question, tous les “fake news” auxquelles ils sont exposés, les gens qui ferment les yeux sur les preuves pour suivre un gourou qu’ils et elles trouvent charismatique.
Ce qu’a dit Jésus à Thomas n’était pas un reproche, et en tant que scientifique et je Lui en suis reconnaissant. Mais à quel genre de foi Jésus s’attend-il de nous?
Je suppose que d’un charbonnier, Il s’attend à la foi du charbonnier, mais de quelqu’un qui a reçu le don de discerner, Il s’attend à ce que ce don ainsi que la sagesse et les autres dons de l’Esprit soient mis à contribution pour dégager une foi réfléchie, une foi qui ne va pas à l’encontre des preuves, mais qui tient compte des preuves et de tout le contexte, et qui en ressort plus profonde, bien que toujours fragile.
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Or nous sommes de ceux qui n’ont pas vu. Alors heureux sommes-nous si nous croyons quand même. Heureux, et pourtant que de fois avons-nous eu la tentation d’envier ceux qui ont vécu en Palestine à l’époque du Christ et qui ont eu la « chance » de le voir et de le suivre. Mais pourquoi faudrait-il pour croire en Jésus avoir pu mettre la main dans ses plaies et le voir vivant devant nous ?
Thomas avait tort de refuser de croire en la validité de quoi que ce soit qu’il n’avait pas sous les yeux et pourtant il avait raison de ne pas tenir pour établi quelque chose qui lui échappait complètement, quelque chose qui, à ses yeux, semblait n’avoir aucun sens.
Comment Jésus qui était mort aurait-il pu avoir été présent dans cette salle ? Ça, il ne pouvait l’admettre et il n’aurait donc pu être « envoyé » proclamer partout qu’il sait, lui, que Jésus est bien vivant alors qu’à vrai dire il n’a rien vu et ne pouvait donc prétendre savoir cela.
Alors comment Jésus a-t-il pu lui reprocher de ne pas croire à moins d’avoir vu ? Il me semble que ce ne peut être que parce que croire ne consiste nullement à disposer d’un savoir (basé sur ce qu’on a vu). Ceux qui prétendent savoir sans avoir vu, sans se baser sur quoi que ce soit, ne sont que des naïfs ou des étourdis. Mais si croire c’est plutôt faire confiance sans prétendre savoir, la parole de Jésus prend tout son sens : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu », sans prétendre savoir ce qu’à vrai dire ils ne savent pas.
Pierre dont le comportement avait été moins heureux lors de la passion de Jésus a su, de façon plus heureuse, exprimer sa foi quand il a dit « À qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ». Il ne comprenait pas bien ces paroles et ne savait sûrement pas ce qu’est la vie éternelle, mais il était littéralement séduit par le message spirituel révolutionnaire de Jésus. Il avait confiance en cette voie pleine de sens qui lui était proposée. Sans savoir vraiment, il pouvait croire et aller proclamer en toute confiance que le message de Jésus peut transformer nos vies.
« De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » (Jn 20, 21)
Comment témoigner de sa foi en 2021, au Québec?
Certes, le traumatisme de notre révolution tranquille a été majeur et « le bébé a été jeté avec l’eau du bain ». La religion moralisatrice et autoritaire a « pris le bord », et l’institution qui la sous-tendait ne s’en est pas remis. Cependant, la quête de spiritualité dans notre société demeure et prend plusieurs formes, certaines datant même de l’époque lointaine des druides.
Comment naviguer dans ces eaux agitées et raviver l’émerveillement face à la fraîcheur du message évangélique? Pas simple!
Notre Communauté est un exemple de témoin moderne, centré sur la redécouverte de la Parole et son interprétation, à la lumière du renouveau qu’annonçait Vatican II et avec l’accompagnement éclairé de leaders, dont notre bien-aimé Guy Lapointe. Mais ce travail en Communauté suppose aussi un cheminement individuel d’approfondissement de nos racines chrétiennes, afin que nous puissions participer vraiment à « L’heure des laïcs », du titre d’un livre récent (2021) d’Agnès Desmazières publié chez Salvator. Elle y propose un modèle de coresponsabilité pour les laïcs, véritable « pierre d’angle » de cette nouvelle Église « en sortie », dont parle le Pape François (Evangelii Gaudium).
Ce nouveau partenariat émergera à long terme dans la mesure où nous déciderons d’assumer pleinement notre rôle de témoin, nous souvenant « Qu’il souffla sur eux et leur dit : Recevez l’Esprit Saint ». (Jn 20, 22)
Chacun, chacune, à un moment de notre vie, consciemment ou inconsciemment avons été touchés par la grâce.
Et elle reste en nous, toute petite flamme, vacillante parfois mais elle est là.
Et voilà que Jésus nous envoie sur les chemins de notre vie pour témoigner de cette grâce.
Qu'est ce qui permettrait à mon prochain, agnostique ou incroyant de toucher à cette grâce ?
De comprendre ce qui lui est offert ?
Si tu savais le don de Dieu a dit Jésus à la Samaritaine…
En 2021, les mots touchant à la foi sont souvent usés parce qu'on en a abusé…
Mais la foi ,la grâce de quelqu'un peut nous atteindre en plein cœur, à son insu.
Il arrive qu'un silence, un regard, une écoute attentive, une consolation parlent de Lui.
Cela peut être de la musique aussi ou tant d'autres choses…
Alors demandons-Lui de nous habiter par son Esprit, de nous guider et croyons qu'Il l'a fait !
Le reste, c'est l'Esprit qui le fera…
Voici ce que me dit aujourd'hui, cette parole « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie »
Vivre pleinement ma vie en ce monde et auprès de tous avec amour et don de soi total, à l'exemple de Jésus rendant ainsi témoignage par mon attitude, mes actions et mes paroles, de ma foi en Jésus - Christ et Seigneur, tout en entretenant ce lien filial et fraternel, avec Dieu - Jésus.
Envoyée, comme et avec mes sœurs et frères, dont ceux de la Communauté chrétienne de St-Albert-le-Grand, je tente de découvrir et réaliser la mission qu'il m'a confiée en son nom, révélant autant qu'il se peut, les dons et les talents que le Seigneur m'a offerts.
À l'image d'une lettre postée, je vous relaye donc par l'intermédiaire de ce site, ce message qui, j'espère, quelque peu, transmet celui de Jésus.
Avoir la foi ou croire.
J'ai lu et relu le texte.
Les disciples rassemblés (est-ce que les femmes en faisaient partie je pense que oui) Jésus leur dit : "Paix soit avec vous et il leur montra ses mains et son côté et les disciples furent remplis de joie " donc il ont cru après avoir vu.
Il dit : "comme mon Père m'a envoyé je vous envoie" il souffle sur eux et dit : "Recevez l'Esprit- Saint et… une suite de descriptions de pouvoir…
Thomas apprend cela et ne crut pas à moins de voir et mettre ses doigts sur ses plaies.
Jésus se rend à nouveau présent et Thomas est présent. Jésus lui fait toucher ses mains, son côté et dit : "ne sois pas incrédule mais croyant et heureux ceux qui croient sans avoir vu".
Je me dis Jésus a montré aux disciples ses mains et son côté pourtant ils ont vu eux aussi et c'est après qu'ils ont été remplis de joie.
Alors croire est avoir la foi? et avoir la foi c'est croire?
Après avoir cherché dans le Petit Catéchisme de notre enfance 1944 pas de question sur qu'est-ce que croire? La question 122 porte sur la foi. Qu'est-ce que la foi?
"La foi est une vertu divine par laquelle nous croyons fermement les vérités que Dieu nous a révélées qu'il nous enseigne par son Église". Qu'est-ce que la foi ? C'est croire.
Pour moi croire c'est connaître, comprendre analyser pour que la Parole s'intègre à ma pensée et avoir foi c'est vivre, mettre en action, la Parole d'amour de mon cœur.
En pandémie le Père nous envoie vivre son Amour auprès des uns des autres; "Aimez-vous les uns les autres."
Avoir foi aide à croire au possible et même à l'impossible.