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Communauté chrétienne St-Albert le Grand



 

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Commentaires pour le second Dimanche de l'Avent


6 décembre
2020


Christine Mayr

Comment ouvrir le chemin de Dieu?     
Un pas à la fois, et sans savoir où cela nous mène. Mais plein de confiance que c’est Dieu lui-même qui vient vers nous!

 

 


     


Renaldo Battista

« Seigneur, vers qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jn 6, 68)
Cet extrait de l’évangile de Jean nous indique comment ouvrir le chemin du Seigneur dans notre monde. Devant le désemparement général, aggravé en ce temps de pandémie, nous sommes tous à la recherche de points de repère. On voit se multiplier les approches et techniques de relaxation, de méditation et de spiritualités diverses. La réponse chrétienne est certainement une voie riche à considérer. 
Mais au-delà de l’Institution, et parfois en dépit d’elle, il faut retourner au message initial et retrouver sa fraîcheur originelle, étape essentielle à son partage avec d’autres. Cette appropriation doit être individuelle mais aussi communautaire car « quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux ». (Mt 18, 20)
Notre Communauté St-Albert-le-Grand est riche d’opportunités supportant notre cheminement de foi, mentionnons à titre d’exemples les chemins de foi, écho de la parole, évangile et vie, le travail assidu de l’équipe de liturgie, les repas communautaires, l’infolettre, silence prière et musique et les activités du Centre culturel chrétien de Montréal. De plus, soulignons notre proximité des Dominicains, du Centre Benoît-Lacroix et de l’Institut de pastorale des Dominicains et de son programme diversifié de cours, dont les leçons exceptionnelles de Michel Gourgues, et de parcours universitaires de formation. 
Mais pour élargir le chemin du Seigneur, ne faudrait-il pas aller plus loin? Ne faudrait-il pas augmenter la synergie entre toutes les activités hébergées au 2715 de la Côte Ste-Catherine et partager cette richesse, rayonner plus largement dans notre société et témoigner de la Bonne Nouvelle, à la manière de St-Dominique?


Michelle Cardinal

"Dans un monde de violences multiples, bouleversé, en désarroi, qui est le nôtre, comment ouvrir un chemin au Seigneur?     
      
Par le témoignage, je crois, d'une vie centrée sur le Ressuscité, notre Trésor, Source d'Eau Vive, Puits-sans-fond d'amour et de pardon qu'Il nous donne à profusion, pour que nous soyons à notre tour, "passeurs", sources et puits pour les autres.
      
Celui qui a un cœur simple, ouvert et pauvre comme celui des enfants, sera touché ou du moins interrogé par un bonheur spirituel vécu même dans l'adversité…" 


Monique Morval

Entendez-vous ce cri dans le désert ? Certes, il n’est pas facile de l’entendre, à travers tout le vacarme qui nous entoure. Vacarme extérieur : bruits de la ville, systèmes audio, téléphones dits intelligents, médias électroniques qui nous inondent de nouvelles plus ou moins fausses… Mais aussi vacarme intérieur : anxiété, dépression, colère, rancœur… Pour entendre ce cri, il faut accepter d’aller au désert, faire le vide autour de soi et en soi… Alors on pourra l’entendre, qui nous appelle et nous indique le chemin de la lumière, cette lumière que nous cherchons ensemble… Sans tarder, mettons-nous en route !


Annie Tard

« Ce partage est un trésor. Ainsi, je n’ai pas l’impression d’être laissée en route. Je suis comblée. » 


Françoise Deroy-Pineau

      
« Ouvrir le chemin du Seigneur dans notre monde ? Je vois deux grandes voies à l’ouverture aux « chemins du Seigneur ». L’une est une attitude extérieure, l’autre, une posture intérieure. Elles ne sont pas exclusives, mais plutôt complémentaires.        
D’une part, les actions, implications et démarches extérieures… à condition d’avoir le talent et l’énergie pour le faire. Ce n’est plus mon cas, mais les plus actifs des membres de la communauté le font très bien à travers les multiples facettes des actions pour retourner au message initial, au-delà de l’Institution (Voir plus haut le commentaire de Renaldo Battista).    
D’autre part, ouvrir le chemin du Seigneur en moi-même serait essayer de s’abandonner à ce qui advient, pratiquer l’amour du prochain au quotidien des petits actes très ordinaires et des interactions avec les personnes rencontrées. C’est le plus difficile, voire impossible sans l’aide du mystérieux hôte intérieur à invoquer à temps et à contretemps sans se lasser.


Huguette Teasdale

Sur nos présentes routes parfois difficiles
Lever les obstacles à l'accueil
Pour son frère, sa sœur, se faire aidant

Au sein de la veille, chercher en silence
L'ouverture de son cœur de pauvre
Pour reconnaître dans l'Enfant, l'Autre

Dans la venue de l'Enfant tout fragile
Attendre, espérer le Prince-de-la-Paix
Lui, bâtit fraternité là même où c'est difficile


Danuta et Édouard Potworowski

Les trois textes d'aujourd'hui nous invitent à nous préparer. Marc parle de Jean Baptiste, Isais nous incite à redresser les chemins, à combler les ravins et à abaisser les montagnes. Pierre nous dit que le Seigneur attendra avec patience notre conversion.    
Bon. On doit se préparer à quoi, au juste? À la venue de Jésus? Il est venu il y a vingt siècles et est reparti après 33 ans.       
Y a-t-il quelque chose de plus pertinent pour quoi nous devrions nous préparer?
Pour nous, Jésus a laissé une marque permanente dans ce monde par ses gestes et ses paroles. Mais souvent ces gestes et ces paroles nous frôlent, et nous ne les reconnaissons pas.    
Alors mettons-nous dans l'état d'esprit approprié pour que Ses paroles et Ses gestes deviennent pertinents pour chacune et chacun de nous. 


Gaston Deroy-Pineau

 Aujourd’hui, comment ouvrir le chemin du Seigneur dans notre monde? « Pour moi, c’est veiller à essayer de relier chaque moment, chaque élément de ma vie microscopique à la Source de Vie créatrice macrocosmique, par une prière en action permanente ».  


Claudine Combeaud

 Les chemins du Seigneur sillonnent la terre, partout notre planète porte les traces d’une multitude de pistes, de sentiers, de voies de passage, de gués, de traverses, et nous y avons ajouté les routes, les rues, et plus encore, avenues, boulevards, rocades…

Chacun emprunte un chemin, ou fait son propre chemin, et qu’en est-il du chemin intérieur, qui indique une direction, et donne un sens à la vie?
Un itinéraire court, vite interrompu, ou un trajet en montées et descentes, au pas ou à la course, parsemé d’étapes, parcours laborieux, ou trajectoire fulgurante vers Dieu?

Ouvrir le chemin du Seigneur par une approche prophétique pour amener l’autre que je ne connais pas toujours à se retrouver dans le Seigneur. Le laisser être touché par Dieu. C’est une relation face à face en communication, dans un partage de paroles en commun, en communion.
C’est aller au-devant de l’autre, être à son écoute à travers un regard positif, approfondir le discernement et peut-être pouvoir interférer dans une conscientisation .


Annie Laporte

Qui décide du chemin?   
Cette semaine je n'ai pas décidé du chemin à prendre, j'ai juste réagi au chemin tracé.      
Marc rappelle au début de son évangile le texte d'Isaïe "Voici que j'envoie mon Messager en avant de toi pour préparer ta route".     
En effet cette la semaine je n'ai pas eu à préparer ma route; elle a été préparée par pleins d'ennuis techniques dans ma maison. Ma route était de réagir à ces ennuis.     
À la fin du texte Jean annonce "Voici que vient derrière moi celui qui est plus puissant que moi". En effet les ennuis ont été maitrisés.    
Dans ce texte, il y a au départ la lumière du Messager qui est en avant pour préparer la route qui m'amène à réagir.   
Et à la fin du texte, Marc rappelle "Celui qui est derrière moi par son Esprit". La présence de son Esprit entoure ma route et la dirige.        
Que la semaine soit lumineuse.        


Marie-Gabrielle Vallet

Aujourd’hui, comment ouvrir le chemin du Seigneur dans notre monde?   
      
Le chemin du Seigneur dans notre monde passe par nos cœurs. C'est lui qui l'a voulu ainsi. Il y a le bout en amont de nous et le bout en aval. Il nous est impossible de parcourir le premier. C'est lui qui vient quand et comme il le veut. À nous, il revient de maintenir le passage ouvert. Comment? En nous libérant, si je lis bien le passage d'évangile. "Jean proclamait que par cette immersion on était retourné, libéré de ses fautes." Pour moi, j'entends se libérer des lourdeurs du passé, des craintes et des ambitions pour l'avenir. Qu'elles ne nous accablent pas. Oser vivre le présent avec la légèreté d'un enfant, comme le lieu où tout peut arriver, surtout le meilleur.