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Communauté chrétienne St-Albert le Grand



 

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Commentaires pour le 25e Dimanche du Temps Ordinaire
Appel de services


20 septembre
2020


Michel Rigaud          

Voici rapidement ma petite idée :                                 
Cet évangile m'amène à m'interroger, à côté du propos suggéré : '' de la place pour tout le monde '' !!! pour tous ??
Et à la fin du compte : OUI, car c'est bien là l'infini miséricorde dont nous avons tous besoin, peu importe notre regard ou notre jugement sur une personne, une situation, un évènement… Ce qui compte c'est le juste partage, car chaque ouvrier, dans cette parabole, chaque personne, a des besoins semblables à combler.


Renaldo Battista     

La Communauté Chrétienne St-Albert-le-Grand est un grand vignoble, qui depuis sa création, il y a plus de cinq décennies, se transforme constamment. Ses ouvriers, venant de différents horizons, s’y sont joints à différentes périodes. Comme le Maître du domaine dans la parabole de Matthieu(Mt 20, 1-6a), ses Présidents ont toujours fait preuve d’un accueil chaleureux, car le travail est énorme et il y a « de la place pour tout le monde ».           
Par ailleurs, les habiletés différentes des ouvriers, les perspectives variées sur le développement du vignoble, et les ambitions légitimes des uns et des autres, « des premiers et des derniers », peuvent devenir parfois source de frictions, particulièrement au temps des vendanges. Alors, il faut se souvenir de ce qui crée l’unité du vignoble, le partage d’une même Parole. Que vienne le vin nouveau !


Michelle Cardinal  

"À première vue, quand on lit certains  passages de l'Évangile, on croirait avoir affaire à un Dieu injuste : les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers, l'étourdi qui se ressaisit à la dernière heure est accueilli avec la même bonté que le fidèle et exemplaire chrétien… 
        
Décidément, nous les humains, n'avons pas les mêmes mesures, les mêmes balances et la même comptabilité que notre Dieu. Mais ce Dieu déroutant et fascinant n'a-t-il pas affirmé :"mes pensées ne sont pas vos pensées !" Et encore, n'est-il pas dit dans la Parole de Dieu : "Il est le TOUT AUTRE". 
        
Et voilà, Il n'est pas comme nous, son Amour n'est pas conditionnel à nos mérites, petits ou grands : comprendre cela et l'accepter c'est naître à la Liberté et à la Bonté pure, à l'expérience chrétienne."     


Jean-Guy Larin 

"Vous arrive-t-il de temps à autre de vous demander comment une personne qui n'est pas baptisée et encore moins croyante pourrait parvenir à obtenir le Royaume des cieux ? Dans cet Évangile, Jésus nous rassure en nous disant que, peu importe les heures, les années au service de la recherche de la Vérité et de la Justice, toutes les personnes de bonne volonté qui auront accepté de travailler à sa vigne seront payées non pas en fonction de leurs mérites, de leur œuvres, mais selon le cœur bon du Maître de la Vie. Lui qui est BON ! Inutile donc de s'angoisser, ils seront tous et toutes invité(e)s à partager le même salaire, celui de la GLOIRE ÉTERNELLE. Avis aux orgueilleux et jaloux qui revendiqueront un meilleur salaire !"


Édouard Potworowski

La parabole des vignerons qui reçoivent tous le même salaire quels que soient leurs heures de travail, n’est clairement pas conforme à nos critères de justice.     
Il faut lire Isaï pour comprendre que le Dieu à qui nous avons attribué toutes les qualités humaines (même parfois contradictoires, comme la justice et la compassion) ne fonctionne pas selon nos paramètres. Ses pensées ne sont pas nos pensées, ses chemins ne sont pas nos chemins. Il agit dans une autre dimension, là où le temps n’existe pas.     


Monique Morval

Qui sont donc ces ouvriers de la dernière heure ? Certainement pas des paresseux, arrivés sur le tard, puisqu’ils ont attendu toute la journée qu’on les embauche… Peut-être avaient-ils un handicap, ou étaient-ils plus lents à  se mettre sur les rangs, ou ne payaient-ils pas de mine ?… Et je pense à ces migrants illégaux que nous avons a été bien contents de faire travailler dans les CHSLD en ces temps de pandémie. Et à ces personnes qui n’ont pas pu avoir les qualifications nécessaires pour se trouver un travail. À celles qui ont perdu leur emploi, à celles qui peinent à lire les consignes. Et à tant d’autres… Pourtant, il ne manque pas d’endroits pour leur procurer de l’ouvrage, puisqu’on manque de main d’œuvre un peu partout… Et je me vois, moi aussi, préférer faire affaire avec des personnes plus dégourdies, plus rapides et efficaces dans leurs réalisations… Ne peut-on faire comme le maître de la vigne, qui finit par embaucher ces ouvriers dont personne n’a voulu ? Il leur a trouvé du travail dans son domaine, leur permettant de retrouver une certaine dignité. Ce n’est pas seulement dans le Royaume de Dieu qu’il y a de la place pour tout le monde !     


Annie Laporte

Comment être juste quand on est bon ? 
Je trouve embarrassant ce texte ; payer tout le monde un denier, entente ou pas que parce que le cœur du maître de la maison est bon.     
En effet "vos pensées ne sont pas mes pensées et mes chemins ne sont pas vos chemins" dit Isaïe 5, 8 
Est-ce possible que le gouvernement agisse ainsi surtout en période de la covid-19 ?  
"Cherchez le Seigneur (le gouvernement) puisqu’il se laisse trouver.     
Appelez-le puisqu'il est proche " Isaïe 55, 9    


Claudine Combeaud

« Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? »
La bonté de Dieu : la bonté divine !
Elle est hors de nos pensées, loin de nos sentiers, au-dessus de toutes nos considérations logiques qui jugent, comparent, envient.
Nous ressentons la méfiance, la jalousie, nous classons les personnes selon leur labeur, leur place dans la société, nous catégorisons l’autre pour mieux nous valoriser, nous cherchons toujours notre place.
La bonté ne connaît pas les différences, n’a pas de préférences, elle est fille de la générosité et de la tolérance, elle est l’acceptation dans l’amour.
Les voies de Dieu nous sont étrangères, nous nous en approchons un petit peu en étant dans la paix et la joie ; mais qu’en est-il du projet divin et où en sommes- nous ?
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » : alors, pourquoi ce mauvais regard ? 
Est-il si difficile de s’élever, de se distancier de nos réactions bassement humaines, pour accéder à l’amour et se réjouir simplement du bonheur de l’autre ?

 


Françoise Pineau-Deroy

« De la place pour tout le monde »… Dans mon cœur, dans ma tête, dans mon temps, dans mes espaces, dans la société, dans le monde… avec le tiers monde… avec le quart monde… Quel encombrement, si on ne sait laisser monter en soi le silence et faire confiance à l’Esprit de justice et de vérité.