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Communauté chrétienne
Saint-Albert-Le-Grand à Montréal |
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VEILLÉE PASCALE (B) 2006
(Hébreux 1, 1-6
Lettre de Jean 1, 1-10
Genèse 1, 2, 1-4a
I Corinthiens 15, 12-22
Marc 16, 1-8
Romains 8, 11, 14-17)
Président : Laurent Dupont
Co-président : Guy Lapointe
Chantre
: Yves St-Amant
Organiste : Sylvain Caron
0. PRÉPARATION
0.1. pratique et avis
(par l'animateur/trice — l'église étant
dans la pénombre)
Ne pas allumer soi-même son cierge
Le feu parviendra du cierge pascal
Une fois son cierge allumé, en allumer deux autres
Participer au chant, une fois son cierge allumé
Les personnes placées le plus près prennent en charge les cierges
et les lampions disposés sur les colonnes des murs
On garde le cierge en main, si on le désire, tout le temps de la Parole.
On pourra l’éteindre au moment de l’eucharistie
Pour l’Exultet, se tourner vers le milieu de
l’église
Les feuillets de chant
1. TEMPS D'ATTENTE
L’église est dans le noir
Le cierge pascal, placé dans le chœur des religieux,
est invisible à l'assemblée.
1.1 PRÉSENTATION — Joseph-Arthur Bergeron
Encore de nos jours, les Juifs rappellent en leur nuit de Pâques — qui,
cette année, coïncide avec la nôtre — la nuit de leur
libération.
Au cours du repas pascal, en effet, le père de famille redit aux siens
autour de la table, en réponse aux questions de son fils, le pourquoi
de cette nuit.
Cette année, c'est Olivier qui posera donc à son père
Michel les questions rituelles.
1.2 INTRODUCTION À L'ORGUE — (idéalement
d'inspiration hébraïque)
1.3 DIALOGUE (MA NISCHTANA)
(dialogue du père et
du fils, Olivier Van Drie-Groleau et son papa Michel Groleau
Q — Dis, papa, pourquoi, cette nuit est-elle unique parmi toutes
les nuits?
R — C'est une longue histoire.
À l'origine, mon père était un Araméen errant.
L'Éternel, le Dieu d'Israël, a pris notre père Abraham,
des bords de l'Euphrate, et l'a fait voyager par tout le pays de Canaan.
Il lui a promis une postérité innombrable, et l'a rendu père
d'Isaac.
Quant à Jacob et à ses enfants, ils sont descendus d'Égypte
où ils vécurent en immigrés.
Là, sur cette terre étrangère, ils devinrent une nation
nombreuse.
Mais les Égyptiens nous accablèrent sous un dur servage.
Alors nous criâmes vers l'Éternel, le Dieu de nos pères;
et l'Éternel entendit notre plainte…
Il nous fit sortir d'Égypte en opérant des signes et des prodiges.
Il nous a conduit en ce lieu et Il nous a donné ce pays ruisselant de
lait et de miel.
Pourquoi cette nuit est-elle unique parmi toutes les autres nuits?
Parce que, cette nuit-là, nous sommes sortis d'Égypte et de la
maison de servitude.
Q —Dis, papa, en cette nuit, nous
mangeons de l'agneau. Pourquoi?
R — C'est parce que le Saint — béni soit-il!
—épargna les maisons de nos ancêtres en Egypte;
C'est l'agneau de la Pâque en l'honneur de l'Éternel, Lui
qui a passé par-dessus les demeures des fils d'Israël, alors
qu'Il frappait l'Égypte de Pharaon et sauvegardait nos familles.
Q — Dis, papa, pourquoi cette nuit
mangeons-nous du pain sans levain?
R — Ce pain azyme, c'est le pain de la
hâte avec laquelle
nos pères durent partir sur l'ordre de Dieu.
Ils quittèrent en toute vitesse l'Égypte de Pharaon,
n'emportant sous le bras que des boules de pâte qui n'avaient pas fermenté.
Q — Dis, papa, les autres nuits, nous
mangeons des herbes de toutes sortes; pourquoi, cette nuit, mangeons-nous
seulement des herbes amères?
R — C'est parce que les Égyptiens
rendirent la vie amère à nos ancêtres, ainsi qu'il
est dit :
« Ils leur rendirent la vie amère par de durs travaux :
préparation
de l'argile, moulage des briques,
divers travaux des champs en plus des autres servitudes qu'ils leur imposèrent
avec dureté. »
Aussi, de génération en génération, chacun de nous
a-t-il le devoir de se considérer
comme s'il était lui-même sorti d'Égypte.
Ce ne sont pas seulement nos ancêtres que le Saint — béni
soit-il — a délivrés; mais Il nous a délivrés,
nous aussi, avec eux.
C'est pourquoi nous nous devons de Le bénir et de Le chanter.
1.3 MUSIQUE OU CHANT (même mélodie que l'introduction)
1.4 INTERPELLATION DU PRÉSIDENT : Et nous, que faisons-nous,
ici, cette nuit?
Cette nuit unique est pour nous aussi chrétiens
nuit du souvenir. C'est la fête des fêtes où nous célébrons
la Pâque du Christ, venu vaincre la mort, nous sortir de l'esclavage
et de l'obscurité du mal et de la mort, pour nous mener au pays
de sa tendresse, en terre promise de sa miséricorde.
Que savons-nous d'autre de cette nuit étrange? Quelle est sa lumière?
Est-ce celle de l'aurore après la longue nuit de nos tatonnements
d'expatriés?
Et si, en cette nuit, les exilés que nous sommes trouvaient leur
patrie ?
Alors, pourquoi errons-nous comme des somnambules dans la banlieue
grisâtre
de cette terre promise?
Osons, en cette nuit, y pénétrer, malgré toutes nos
réserves,
nos lassitudes, voire nos résistances à un Dieu qui se tait
scandaleusement. Peut-être estimons-nous que le silence de Dieu est
notre meilleure raison de douter de lui?
Et si Dieu était silence avant d'être parole? Ou, mieux:
parole dans le silence, parole pour qui écoute?
Écoutons en nous relisant le prologue de l'épître aux Hébreux.
PREMIÈRE LECTURE (Paul aux Hébreux 1, 1-6) — président
Souvent, dans le passé, Dieu a parlé à nos
pères
par les prophètes sous des formes fragmentaires et variées;
mais, dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par ce Fils qu'il a établi héritier
de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
INTERPELLATION DU PRÉSIDENT : Que faisons-nous, ici,
rassemblés,
en cette nuit?
Et si cette nuit, une Parole rompait le silence et faisait
vivre d'espérance?
Et si aujourd'hui, grâce à cette nuit, ceux
et celles qui somnolent et s'enferment et tournent le dos voulaient bien
se lever à la
suite du Passeur qui réveille, secoue, met en route, brise les
peurs et abat les murs, que se passerait-il?
Que faisons-nous ici rassemblés en cette nuit?
Sinon nous redire que nous pouvons encore vivre de l'expérience
bouleversante qu'eurent les premiers disciples du Christ ressuscité tel
qu'en témoigne,
dès les premiers mots de sa première lettre, l'apôtre
Jean :
DEUXIÈME LECTURE (Lettre de Jean 1,
1-10) — Geneviève
Lefebvre-Dufour
Commencement de la lettre de Jean :
Ce qui était depuis le commencement,
ce que nous avons entendu,
ce que nous avons contemplé de nos yeux,
ce que nous avons vu et que nos mains ont touché,
c'est le Verbe, la Parole de la vie.
Oui, la vie s'est manifestée,
nous l'avons contemplée,
et nous portons témoignage :
nous vous annonçons
cette vie éternelle qui était auprès du Père
et qui s'est manifestée à nous,
comme une lumière.
2. LITURGIE DE LA LUMIÈRE
Le président hisse le cierge pascal et avance jusqu'en haut
des marches
L'assemblée est debout
2.1 CHANT À LA LUMIÈRE :
Joyeuse lumière, parole éternelle du Père, saint
et bienheureux Jésus-Christ!
2.2 Silence — l'assemblée reste debout
2.3 ÉVOCATION DE LA PASSION DU CHRIST
(François Dufour,
du lutrin du chantre, pendant que le président descend lentement
et progresse jusqu'à l'avant de l'estrade)
Quand on a cloué au bois
L'Homme]Dieu
Quand on a dressé l'amour
Sur la croix
On attendait ce jour-là
Que s'ouvre le ciel
Le ciel n'a pas répondu
La prière s'est perdue
Dans la nuit.
Quand on a percé au flanc
L'Homme]Dieu
Quand on a jeté l'amour
Au tombeau
On attendait ce jour-là
Que s'ouvre le ciel
le ciel n'a pas répondu
La prière s'est perdue
Dans la nuit.
Et pourtant!
(de Michel Scouarnec)
2.3 PROCLAMATION DE LA RÉSURRECTION DU CHRIST (président)
Jésus, le Christ
mort hier,
aujourd'hui vivant,
Lui, l'Alpha et l'Oméga,
le commencement et la fin de toutes choses.
À lui le temps.
à lui l'éternité,
à lui la gloire,
en cette nuit
et pour la suite du monde.
2.4 PROPAGATION DE LA LUMIÈRE
Sans autre invitation, les personnes proches du président viennent
s'alimenter au cierge pascal et la diffusent, de proche en proche. Le président
avance dans l'allée centrale, tandisque chacun, une fois son cierge
allumé, proclame :
ACCLAMATION : CHRIST EST RESSUSCITÉ, ALLELUIA, ALLELUIA !
Démarrage en humming, puis gagnant en intensité.
On répand le feu dans l'assemblée
On revient au centre de l'église vers le devant (allée centrale)
On éclaire la décoration en haut du choeur
2.5 CHANT DE L’EXULTET
(Joseph-Arthur Bergeron et
Yves St-Amant rejoignent le président, au milieu de l'église,
comme solistes)
Entendez-vous, hommes et femmes de la terre,
Entendez-vous le chant de la lumière qui monte de la nuit?
Dans la nuit du temps a surgi la lumière du jour,
Le Christ ressuscité!
ACCLAMATION : Alleluia (ter)
Dans la nuit des vivants a surgi la lumière des
humains
Au plus profond de leur nuit, le verbe de Dieu est apparu
Jésus son propre fils, le Christ ressuscité!
ACCLAMATION : Alleluia (ter)
Et voici qu'en cette nuit encore, resplendit au milieu de nous
La lumière du ressuscité, le Fils du Dieu vivant!
ACCLAMATION : Alleluia (ter)
Lui qui vient de Dieu… Il est l'image de sa gloire
Lumière de sa lumière… Il a connu parmi nous l'obscurité
Homme de transparence… Les ténèbres de la mort l'ont envahi
Homme de communion… Nous l'avons enveloppé de solitude
Alouette du matin… Nous l'avons réduit au silence
Mais sa lumière a traversé la nuit
À l'aurore, sa vie s'est illuminée
Et au matin sur son visage
La gloire de Dieu resplendissait!
ACCLAMATION : Alleluia (ter)
O nuit bienheureuse, Ô nuit des humains,
Ô nuit radieuse de tant de lumière
Nuit de libération et nuit de joie!
ACCLAMATION : Alleluia (ter)
Nuit de fête et de folle espérance
Comment pourrais-je seul te chanter?
Entendez-vous mes amis, mes frères
Entendez-vous le chant de notre lumière?
ACCLAMATION : Alleluia (ter)
À la fin du chant de l'EXULTET, on allume toutes les
lumières (le plafonnier et non sous les arcades).
L'assemblée
s'asseoit
2.6 SILENCE
3. LITURGIE DE LA PAROLE
3.1. PRÉSENTATION DE LA PREMIÈRE LECTURE (Mathieu
Letendre)
Comme première lecture de notre célébration de cette
veillée pascale nous sommes invitées à accueillir le récit
de la création au livre de la Genèse.
3.2. LECTURE DU RÉCIT DE LA CRÉATION
(même
lecteur) — à chaque fin de journée, aussi spontanément
que possible, quelqu'un, parmi les personnes en avant, vient allumer
une des bougies sur la Menorah (apportée par Clotilde), mais
on ne chante qu'une fois sur deux.
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était
informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l'abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit » Et la lumière
fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara
la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour »,
il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un
soir, il y eut un matin : ce fut le premier jour.
Petite pause
Et Dieu dit : « Qu'il y ait un firmament au milieu
des eaux, et qu'il sépare les eaux. » Dieu fit le firmament,
il sépara
les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il
y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.
Chant : Il y eut un soir, il y eut un matin, et
Dieu vit que cela était bon
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du
ciel, qu'elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre
ferme. » Et ce fut ainsi. Dieu
appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des
eaux « mer ».
Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Que la terre produise l'herbe, la plante
qui porte sa semence, et l'arbre à fruit qui donne, selon son espèce,
le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi. La terre
produisit l'herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce,
et l'arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence.
Et Dieu vit que cela était
bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le troisième
jour.
Petite pause
Et Dieu dit : « Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel,
pour séparer le jour de la nuit; qu'ils servent de signes pour
marquer les fêtes, les jours et les années; et qu'ils
soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et
ce fut ainsi. Dieu
fit les deux grands luminaires : le plus grand pour régner sur le
jour, le plus petit pour régner sur la nuit; il fit aussi les étoiles. Dieu
les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour
régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la lumière
des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il
y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
Chant : Il y eut un soir, il y eut un matin, et Dieu vit que
cela était bon
Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d'une profusion d'êtres
vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament
du ciel.» Dieu créa, selon leur espèce, les
grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent
et qui foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous
les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu
les bénit par ces
paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les
mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. » Il y eut
un soir, il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
Petite pause
Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon
leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur
espèce. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes
sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Chant : Il y eut un soir, il y eut un matin, et Dieu vit que
cela était bon
Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance.
Qu'il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles
qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l'homme à son image,
à l'image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds
et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres
des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui
vont et viennent sur la terre. » Dieu dit encore : « Je
vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la
terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre
nourriture. Aux
bêtes
sauvages, aux oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la
terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. » Et
ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait : c'était
très
bon : ce fut le sixième jour.
Chant : Il y eut un soir, il y eut un matin, et Dieu vit que
cela était bon
Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout
leur déploiement.
Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait
faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait
faite. Et
Dieu bénit le septième jour : il en fit un jour sacré parce
que, ce jour-là, il s'était reposé de toute l'oeuvre
de création qu'il avait faite.
3.3 ACCLAMATION CHANTÉE : Bénissez le
Seigneur! (de Taizée)
Vous le ciel et la terre, bénissez le Seigneur!
Et vous, les ténèbres et la lumière, bénissez le
Seigneur!
Et vous, toutes les grandes eaux, bénissez le Seigneur! (bis)
Vous les grands luminaire, bénissez le Seigneur!
Et vous les astres dans le ciel, bénissez le Seigneur!
Et vous les nuits et les jours, bénissez le Seigneur! (bis)
Vous hommes et femmes de la terre, bénissez le Seigneur!
Et vous, enfants de l'univers, bénissez le Seigneur!
Et vous, les peuples et nations, bénissez le Seigneur! (bis)
3.4 SILENCE PUIS ORGUE
3.5 INTERPELLATION DU PRÉSIDENT : Pourquoi sommes-nous
là ce soir?
Sinon pour proclamer et rendre grâce.
Proclamer qu'en cette nuit le Père du Christ Jésus a
ressuscité son Fils et lui a permis d'achever, au-delà de la
mort en chacun de nous, la tâche qu'il s'est fixée.
Rendre grâce aussi pour la nuit de nos pauvres refus où son
amour et son esprit nous habillent d'amour et de courage face à la
mort.
Telle était la conviction de l'Apôtre Paul dans
sa 1ère
lettre aux Corinthiens :
3.6. DEUXIÈME LECTURE 1 Cor. 15, 12-22 (lectrice) — Jacqueline
Rampy
Nous proclamons que le Christ est ressuscité d'entre
les morts; alors, comment certains d'entre vous peuvent-ils affirmer qu'il
n'y a pas de résurrection
des morts? Mais, s'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ,
lui non plus, n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité,
notre message est sans objet, et votre foi est sans objet; Mais non!
le Christ est ressuscité d'entre les morts, pour être parmi
les morts le premier ressuscité.
3.7. ACCLAMATION CHANTÉE : Chant du Gloria (4
voix) chœur et assemblée
Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes
qu'il aime. Gloire à Dieu au plus haut des cieux.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons, nous te
glorifions, nous te rendons grâce pour ton immense gloire. Gloire à Dieu
au plus haut des cieux.
Car Toi seul est saint, Toi seul est le Très-Haut, Jésus
Christ, avec le St-Esprit, dans la gloire de Dieu, Amen!
3.8. PAUSE DE SILENCE
3.9 PROCLAMATION DE L'ÉVANGILE Marc (16, 1-8) (Président)
Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère
de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer
le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine,
elles se rendent au sépulcre au lever du soleil. Elles se disaient
entre elles : « Qui
nous roulera la pierre pour dégager l'entrée du tombeau? »
Au premier regard, elles s'aperçoivent qu'on a
roulé la pierre,
qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau,
elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc.
Elles furent saisies de peur. Mais il leur dit : « N'ayez
pas peur! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié? Il
est ressuscité :
il n'est pas ici. Voici l'endroit où on l'avait déposé.
Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : 'Il
vous précède en Galilée. Là vous le verrez,
comme il vous l'a dit.' » Elles sortirent et s'enfuirent du tombeau,
parce qu'elles étaient
toutes tremblantes et hors d'elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne,
car elles avaient peur
3.10 ACCLAMATION CHANTÉE : Chant du Gloria (refrain)
HOMÉLIE
ORGUE
4. RENOUVELLEMENT DU BAPTÊME
4.1 INTRODUCTION par le président
Pendant les premiers siècles, les nouveaux chrétiens étaient
baptisés à ce moment de la nuit pascale. Le cierge du baptème
et celui de la rénovation des promesses ont la même signification
que le cierge pascal : leur flamme évoque la vie nouvelle reçue
du Christ.
Qui, mieux que Paul aux Romains peut nous introduire
aux sens du Renouvellement du Baptème par les rites de la bénédiction
sur l'eau et de la profession de Foi :
APPEL À L'ESPRIT : Paul aux Romains, 8, 11, 14-17
Si l'Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts
habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts
donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en
vous.
Oui, ceux-là sont fils et filles de Dieu qui se
laissent conduire par l'Esprit de Dieu : L'Esprit que vous avez reçu
ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur; c'est
un Esprit qui fait de vous des fils; poussés par cet Esprit, nous
crions vers le Père en l'appelant : « Abba! »
C'est donc l'Esprit Saint lui-même qui affirme à notre
esprit que nous sommes enfants de Dieu. Puisque nous sommes ses enfants,
nous sommes aussi ses héritiers; héritiers de Dieu, cohéritiers
du Christ, puisque, ayant part à ses souffrances, nous aurons aussi
part à sa
gloire.
4.2 BÉNÉDICTION SUR L'EAU
Béni sois-tu et loué sois-tu,
Dieu,
pour notre sœur l'eau.
(geste de recueillir l'eau dans ses paumes et de la laisser
couler)
Oui, nous te louons
pour l'eau que tu nous as donnée,
l'eau qui fait briller partout ta Création :
l'eau quI court dans les ruisseaux
et n'en finit plus de chanter
l'eau qui coule dans nos rivières,
toutes les eaux courantes
qui se jettent dans les fleuves
et vont à la mer…
Et c'est dans la rosée du soleil naissant
qu'à l'aube de la Résurrection
tu as fais surgir
pour une vie en plénitude
Jésus, le premier né d'entre les morts.
Qu’en cette nuit encore
ton Esprit vienne sur ces eaux de baptême
et qu'il couvre de tendresse tous les baptisés de cette nuit lumineuse.
4.3 INTRODUCTION À LA PROFESSION DE FOI
Quant à nous tous qui avons déjà été baptisés,
c'est dans la Pâque de Jésus,
que nous gardons la conviction
que le temps de vivre
qui nous est confié
est un temps de grâce
à déployer dans toute sa durée
et à investir de foi d'espérance et d'amour.
Tel est, me semble-t-il, l'horizon lumineux de notre destinée,
la promesse qui prévient la venue au monde de chaque être humain.
C'est dans cette foi en la vie, en Dieu et dans l’Esprit du Christ,
foi vécue en des communautés si diverses,
que nous allons maintenant, redire, en la chantant, notre foi commune…
4.4 PROFESSION DE FOI DE L'ASSEMBLÉE (chantée
a capella)
Soliste :
Dieu est le père de tous les humains;
Il nous aime et c'est de Lui que nous vient la vie!
Président :
Croyez-vous en Dieu le Père?
Assemblée :
Oui, nous croyons en Lui.
Soliste :
Jésus est l'envoyé du Père; il nous a aimés
jusqu'à en mourir;
Et par sa résurrection, il a fait renaître à la vie!
Président :
Croyez-vous en Jésus le Fils du Père?
Assemblée :
Oui, nous croyons en Lui.
Soliste :
L'Esprit nous vient du Père et du Fils;
C'est Lui qui nous fait entrer dans la vie de Dieu
Et qui nous rassemble en Église.
Président :
Croyez-vous en l'Esprit Saint?
Assemblée :
Oui, nous croyons en Lui.
4.6 ASPERSION ET CHANT DE L'ASSEMBLÉE
Sans mot dire, le président accompagné de quelqu'un
qui lui tient la vasque d'eau, traverse l'église en aspergeant
l'assemblée.
Pendant ce temps, on chante :
J'ai vu l'eau vive, jaillissant du coeur du Christ, Alleluia! (bis)
Tous ceux que lave cette eau seront sauvés, ils chanteront : Alleluia!
(ter)
J'ai vu la source devenir un fleuve immense, Alleluia! (bis)
Les fils de Dieu rassemblés chantaient leur joie d'être sauvés :
Alleluia! (ter)
J'ai vu le temple désormais s'ouvrir à toutes les nations,
Alleluia! (bis)
Peuples de toutes les nations, de tous les temps, de tous les cieux : Alleluia!
(ter)
J'ai vu le verbe nous donner la paix de DieuAlleluia! (bis)
Tous ceux qui croient en son nom seront sauvés et chanteront : Alleluia!
(ter)
Pendant le chant et en attendant le retour de promenade
du président, on aménage la table pour l'eucharistie.
5. LITURGIE DE L'EUCHARISTIE
5.1 INTRODUCTION (et invitation aux préposés
au service de la communion)
Ô Dieu, ta parole est comme le feu. Éclaire-nous!
Ta parole est comme l'eau. Désaltère-nous!
Ta parole est comme le ciel. Élargis nos horizons!
Ta parole est comme la terre. Enracine-nous!
Ta parole est comme un pain. Nourris-nous!
Ta parole est comme un vin nouveau. Enivre-nous!
J'invite les préposés au service de la communion à prendre
place autour de la table.
Élevons notre cœur… (chanté par
Guy)
5.2 PRIÈRE EUCHARISTIQUE
Père,
notre Père,
en cette nuit qui est encore neuve
à nos yeux,
notre regard s'attache à toi
comme un regard d'enfant.
Nous ne savons pas encore pleinement
pourquoi,
mais, à cause de Jésus,
qui était mort
et qui vit maintenant,
cette nuit resplendit de lumière
et elle transfigure de sa clarté
les âges de notre vie
et ce monde
où s'accomplit notre destin.
Humbles et si petits
au milieu de l'univers immense,
nous entendons en nous
toutes les voix du monde,
et nous voulons, Père,
en communion avec ceux
qui partagent déjà ta gloire,
te chanter comme jamais encore peut-être
nous n'avons chanté:
ACCLAMATION : sur l'air du Ô Filii et Filiae
Dieu Saint, Dieu fort, à toi nos chants.
Nos voix s'unissent à tout l'univers,
Béni sois-tu pour celui qui vient! Béni sois tu!
Alleluia! (ter)
Montagnes et champs,
mer et ciel,
tous les arbres et toutes les fleurs,
travaux des hommes et des femmes
depuis des millénaires,
toutes les paroles
et les musiques humaines,
les regards,
les visages
et les rires,
tant de tendresse
et tant de désirs
nous redisent
qu'il est meilleur d'être au monde
que de n'avoir jamais été.
Voilà pourquoi
Jésus lui-même,
à la veille d'entrer dans la mort
et de retourner à toi, Père,
a laissé aux siens des signes
qui sont pour nous, en cette nuit,
le rappel de la vie.
Au cours du dernier repas
qu'il partagea avec ses disciples,
il prit du pain,
il te rendit grâce et te bénit,
puis il rompit le pain
et le leur donna,
en disant :
Prenez et mangez-en tous,
ceci est mon corps livré pour vous.
À la fin du repas,
prenant la coupe,
il glorifia de nouveau ton nom,
puis il fit passer la coupe
parmi les disciples,
leur disant :
Prenez et buvez-en tous,
car ceci est la coupe de mon sang,
le sang de l'Alliance nouvelle
et éternelle,
versé pour vous et pour la multitude
afin que vous passiez de la mort à la vie.
Faites ainsi,
pour faire mémoire de moi.
La mémoire de Jésus,
mort hier
et aujourd'hui vivant,
a marqué de son empreinte notre mémoire.
Nous savons, Père, que notre vie
n'est pas sans péché
ni nos visages sans larmes;
il nous est parfois difficile,
nous le savons aussi,
de demeurer dans l'amour
les uns des autres.
Mais notre espérance et son appui dernier
ne sont pas en nous :
c'est Jésus, ton Fils.
Aussi, quand notre regard se tourne
vers toi
et que nous voulons d'un grand désir
être avec toi
nous redisons-nous les uns aux autres :
ANAMNÈSE : (sur l’air de O filii et
filiae…)
Ta mort, Seigneur, nous la proclamons,
Ta vie, Seigneur, nous la célébrons,
et ta venue nous l'attendons, Alléluia!
Alléluia! (ter)
Notre louange, Père,
se fera maintenant
prière et souhait
adressés à ton Fils
pour qu'Il nous garde en son souvenir :
SILENCE
Dieu,
Répands sur ton Église ta lumière et ton Esprit.
Puisse-t-elle devenir le lieu où se rencontrent
avec ton Fils tous les humains dans leur diversité.
Ne permets pas qu'elle soit étrangère à leur vie.
Qu'elle soit au contraire, en chacun d'eux,
la présence de ton Fils ressuscité.
SILENCE
Enfin,
rapproche tous les humains,
affermis leurs solidarités,
illumine leur communion,
et que vienne ce jour
où demain ne sera plus jamais hier
et où,
avec Jésus ressuscité,
avec sa mère,
les apôtres
et tous les vivants qui sont avec toi,
nous pourrons chanter éternellement :
doxologie CHANTÉE: Par Lui, avec Lui et en Lui...
5.3 INVITATION AU NOTRE-PÈRE
Mieux qu'en aucun autre moment,
en cette nuit ,
reprenons
avec foi et espérance
et en nous tendant la main,
cette prière que Jésus nous a confiée.
CHANT DU NOTRE-PÈRE
5.4 FRACTION DU PAIN
5.5 INVITATOIRE À LA COMMUNION
Nous sommes tous invités à partager le pain et
le vin de la Pâques.
C'est l'appel à la vie, au-delà de toutes nos limites.
ORGUE
CHANT DE COMMUNION : Pourquoi chercher?
Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant?
Sachez qu'il est ressuscité. Alléluia!
À l'agneau pour tous immolé, chantons notre hymne de
louange.
Par sa mort il nous a sauvés, victime pure, agneau sans tâche.
Sur la route au lever du jour, qu'as-tu donc vue Marie?
J'ai vu le Seigneur vivant, ressuscité, couvert de gloire.
Et j'ai vu les anges témoins, les bandelettes, le suaire.
Il m'a dit « va trouver les miens, je les précède
en Galilée.
Le Seigneur est ressuscité : Ce temps de grâce le rappelle.
Prends pitié, Roi victorieux du peuple élu, fier de ta gloire.
5.6 PRIÈRE FINALE
Il est ressuscité!
Je vous ai faits pour vivre
pour croître et danser dans vos branches
au ciel de ma lumière.
Je vous ai faits pour vivre
comme l'oiseau pour voler.
Je vous ai faits pour mourir
de cette bonne mort pour la vraie vie
pour mourir à vos enveloppes,
à vos cuirasses,
à vos masques et à vos peurs.
Oui, il est vraiment ressuscité!
(Sylvie Reff)
5.7 INVITATIONS vins et croustilles
Remerciements
Annoncer le thème de la célébration de dimanche prochain
5.8 CHANT DE SORTIE : Christ est ressuscité (Guy de
Fatto)
5.9 ORGUE
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