2e Dimanche de l’Avent - (année A)
5 décembre 2004

Président : Richard Guimond

1. Ouverture et temps de la parole

1.1 Accueil et indications pour le chant

1.2 Orgue

1.3 Dépôt du « cadeau » au pied de l’arbre de Noël par 2 adultes

1.4 Allumage des cierges

1.5 Pause de silence

1.6 Lecture :

Le 28 août 1963, devant les 250000 personnes de la marche pacifique des noirs sur Washington, Martin Luther King improvise la fin de son discours.
« Je rêve qu’un jour, sur les collines rouges de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. »
Dans la foule, les gens se donnaient la main et lui criaient : « Continue à rêver. » C’est ce que nous allons faire. Pas au sens où on rêve de fuir une vie trop difficile. En restant bien dans cette vie, nous chercherons à y voir tout le possible. Le possible est plus grand qu’on ne pense : si Jésus nous a demandé de construire un monde fraternel, c’est que cela fait sûrement partie de nos possibilités.
Ne baissons pas trop vite les bras. C’est vrai, le monde est une jungle, mais partout où les gens s’aiment, la jungle devient le Règne. Jésus Christ et l’Esprit sont là. Au travail, avec ceux qui veulent devenir des travailleurs de l’amour.
Je choisis ce mot de travailleur pour marquer le réalisme de ces méditations : voir comment le rêve fraternel peut devenir réalité quand vraiment on y travaille, et d’abord quand on y croit, quand on espère dur comme fer que cela se fera.
Notre espérance peut devenir plus lucide, plus ferme, plus ambitieuse. J’ai mal quand des non-croyants me disent : « Vous, les Chrétiens, vous devriez nager dans l’espérance, et vous êtes aussi sceptiques que nous. Votre fameuse espérance quand la faites-vous fonctionner? »     

André Sève « Quand les hommes vivront d’amour »  Éd. Du Centurion1986

1.7 Chant : Vienne la paix de Dieu et la nouvelle terre… (T-150-1)

1.8 Prière d’ouverture

Seigneur, notre Dieu,
tes prophètes ont toujours eu comme mission
de parler en ton nom et de réveiller ton peuple.
Donne-nous d’entendre en vérité,
leur voix par delà les siècles.
Aujourd’hui, lorsque nous écoutons
Isaïe, Paul, Jean le Baptiste,
c’est ta parole vivante qui éclaire nos vies.
Viens toi-même préparer nos cœurs
à la venue de ton Fils, Jésus, le Christ notre Seigneur.  

1.9 Pause de silence

2. Temps de la parole

2.1 Acclamation : La voix qui crie dans le désert, frayez pour Dieu une route… (G 330)

2.2 Évangile : Matthieu 3, 1-12 

En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le royaume des cieux est tout proche! » Jean est celui que désignait la parole transmise par le prophète Isaïe : « À travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route. »
Jean portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain venaient à lui, et ils se faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.
Voyant des pharisiens et des sadducéens venir en grand nombre, à ce baptême, il leur dit : « Engeance de vipère! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient? Produisez donc un fruit qui exprime votre conversion, et n’allez pas dire en vous-même : ‘ Nous avons Abraham pour père ’, car, je vous le dis : avec les pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »
« Moi, je vous baptise dans l’eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu; il tient la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteint pas. »     

2.3 Acclamation : La voix qui crie dans le désert, frayez pour Dieu une route… ( le couplet au complet)

2.4 Homélie : Richard Guimond

2.5 Pause de silence

2.6 Orgue

3. Temps de l’eucharistie

3.1 Appel aux préposés à la communion

3.2 Prière eucharistique 

Dieu notre Père,
depuis qu’au plus lointain des âges,
l’univers est né
de l’amour de tes mains,
tu lui inspires ce mouvement
qui le projette vers des frontières infinies.

Quand tu as façonné
l’homme et la femme à ton image,
tu les as placés sur les chemins du temps
pour que leur aujourd’hui ne s’achève
qu’en prenant un visage de lendemain.

Oui, toi l’éternel,
le toujours vivant
et le toujours nouveau,
tu fais se refléter,
dans l’univers en joie de devenir,
dans la suite continuelle des âges
et dans le quotidien des humains,
la richesse insondable de ce que tu es.

Aussi, bien que nous soyons si peu
au milieu de l’univers immense,
avons-nous le désir presque irrésistible
de joindre nos voix aux voix de toute la création
pour te redire et chanter :

Acclamation eucharistique: Dieu très saint…

Père, notre avenir,
tu le confies à notre sollicitude
et tu veux qu’au sein de tous nos aujourd’huis
demain soit déjà présent, et qu’il s’appelle désir,
projet,
travail,
attente,
espoir.

Et pourtant,
tu sais combien nous sommes parfois lassés.
Tu sais comment l’incompréhension, l’échec,
l’injustice et le mal nous abattent
jusqu’à faire surgir en nous
le goût que prenne fin cette aventure.
Tu sais enfin que la mort n’est pas
sans noircir l’horizon de nos jours
et qu’elle les change bientôt en nuit sans matin.

Aussi, pour relancer nos espoirs
et nous montrer que notre devenir
ouvrait sur son éternité,
tu as envoyé ton Fils parmi nous,
Jésus de Nazareth.
Lui-même ne s’est pas soustrait à la mort,
mais tu l’as ressuscité
pour que vive en lui
ta gloire éternelle.

C’est pourquoi, à la veille de mourir,
te confiant son espérance,
il a partagé avec ses disciples
les signes de la vie.
Il prit du pain,
il te bénit et te rendit grâce,
puis il rompit le pain
qu’il leur donna en disant :

Prenez et mangez-en tous :
ceci est mon corps
livré pour vous.

À la fin du repas,
il te rendit gloire encore
en prononçant la bénédiction sur la coupe,
puis il la donna à ses disciples en disant :

Prenez et buvez-en tous,
ceci est la coupe de mon sang,
le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle,
qui sera versé
pour vous et pour la multitude,
en rémission des péchés.
Vous ferez cela en mémoire de moi.

Anamnèse : Gloire à toi qui étais mort… (E 68a)

Père, la mémoire de ton Fils
passé par la mort
et aujourd’hui vivant près de toi
habite notre vie
et, quand la souffrance ou la lassitude
nous envahit,
sa mémoire devient comme la lumière de nos regards,
comme le soleil de notre visage.
En nous renaît sans cesse alors
le goût de continuer à vivre
et d’être avec toi.   
Laisse-nous maintenant, Père, te prier.

Intentions de prière universelle;

Chant : Vienne la paix de Dieu et la nouvelle terre où la justice…

Seigneur, que ton Esprit marche devant nous et qu’il nous attire toujours au-delà de nous-même.

Qu’il nous garde attentif à tous les projets qui, sur les bases du présent, construisent un avenir neuf et équitable.

Nous reconnaissons, Père, que tu es déjà à l’œuvre sur notre terre, et que beaucoup de consciences s’éveillent aux besoins de l’humanité. Aide-nous à faire surgir ce monde nouveau que nous appelons de nos vœux.

Que ton Église, Père, libérée de ses tentations de replis sur elle-même, demeure le lieu où les humains dans leur cheminement se retrouvent comme des frères et des sœurs et se confortent les uns les autres dans l’espoir. 

Nous te prions aussi, Seigneur, pour nos frères et nos sœurs d’Iraq, d’Ukraine et des Philippines, qui traversent des moments si difficiles. Viens à leur aide pour que leur horizon s’ouvre sur un ciel plus serein.

Chant : Vienne la paix de Dieu et la nouvelle terre…

Enfin, Père, garde-nous humbles,
fraternels, tenaces,
patients, actifs,
libres et joyeux,
et que monte ainsi
de la vérité de notre vie
jusqu’à notre bouche,
la voix de ton Fils qui nous invite à dire :

Doxologie, entonnée par le président :

Par lui, avec lui et en lui,
À toi, Dieu le Père tout-puissant,
dans l’unité du Saint Esprit,
tout honneur et toute gloire
pour les siècles des siècles. Alléluia. Amen.

3.3 Invitatoire au Notre Père

L’Esprit est à l’œuvre dans notre assemblée
et dans notre cœur
tandis que nous faisons nôtre la prière du Seigneur.

3.4 Notre Père chanté 

3.5 Fraction du pain

3.6 Invitatoire à la communion

Apprends dans la communion à ton mystère le vrai sens des choses de ce monde et donne-nous l’amour des biens qui demeurent.

3.7 Orgue

3.8 Chant de communion : Vienne Seigneur, vienne ton jour…  (E240)

3.9 Après la communion :   Paul aux Romains (15, 4-6)

Tout ce que les livres saints ont dit avant nous est écrit pour nous instruire, afin que nous possédions l’espérance grâce à la persévérance et au courage que donne l’Écriture. Que le Dieu de la persévérance et du courage vous donne d’être d’accord entre vous selon l’esprit du Christ Jésus. Ainsi, d’un même cœur, d’une même voix, vous rendrez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ.
Accueillez-vous donc les uns les autres comme le Christ vous a accueilli pour la gloire de Dieu. 

3.10 Avis :

3.11 Bénédiction finale.

3.12 Chant de sortie : Venez divin Messie

3.13 Orgue