Monique
Gendron - organiste
Née à Montréal,
Monique Gendron fit de brillantes études
dans cette ville. Bachelière en musique de l’Université de
Montréal, Premier Prix d’orgue du Conservatoire de Musique du
Québec et gagnante de nombreux concours nationaux dont le Prix d’Europe;
elle s’est aussi illustrée au Festival international d’orgue
de
St.Albans, Angleterre et au Grand Prix de Chartres, France. Elle détient
une Licence en harmonie de l’École normale de Musique de Paris,
ainsi que le Diplôme de Concertiste de l’Université de Vienne.
En Europe, elle eut comme principaux maîtres Marie-Claire Alain et Anton
Heiller. Elle travailla aussi avec Marie-Madeleine Duruflé-Chevalier,
Michäel Schneider, Michel Chapuis et Michäel Radulescu.
Sa
carrière d’interprète l’amène à jouer
tant en Amérique que dans plusieurs pays d’Europe : Suisse (Zurich,
Bâle etc..., Espagne, Italie, France Notre-Dame de Paris, Hollande (Harleem),
Autriche (Vienne, cathédrale de Linz), Angleterre, U.S.A. (New-York,
Université de Princeton). Les critiques apprécient son sens des
styles, son art de la régistration, ainsi que l’intelligence,
le raffinement et la poésie de son jeu.
Elle
a créé en 1984 Variations sur un thème de Gilles
Vigneault, pour orgue, pièce écrite pour elle par Bengt
Hambraeus, et en 1985, Ricercari, que Michäel Radulescu lui a dédiés.
On
peut entendre régulièrement Monique Gendron en solo et avec
des ensembles, notamment au Salon musical qu’elle tient depuis maintenant
15 ans à sa maison d’Outremont où s’y produisent
de grands noms du monde de l’orgue, sur les ondes de Radio-Canada et
en concert.
Au
Conservatoire de Musique du Québec à Montréal, puis à Hull
où elle fonda la classe d’orgue et enseigna pendant plusieurs
années l’orgue, l’harmonie, et le contrepoint, on y apprécia,
outre ses grandes compétences, ses dons de pédagogue, sa conscience
professionnelle, et sa grande capacité de travail. Elle fut aussi professeur
d’orgue à l’Université du Québec. Elle pratique
maintenant le professorat à son studio privé et dans différentes
régions du Québec et est membre de l’Académie de
Musique du Québec. Elle est actuellement titulaire des grandes orgues
de la Communauté Chrétienne St-Albert-le-Grand.
«
Gendron’s playing is marked by a notable rythmic firmness and a cleaness
of articulation admirably suited to Bach, which she plays with considerable
force of personality. » Ottawa Citizen.
«
Au cours de la Passacaille et fugue de J.S. Bach, d’une grande rigueur,
sobre dans sa régistration et unitaire dans son tempo, c’est
une architecture majestueuse et solidement construite que Monique
Gendron élabora.
Cette conception qui cherche à englober tous les éléments
dans un souffle continu... exige une technique très sûre.
Cette suprême maîtrise est d’ailleurs l’une
des qualités
dominantes du jeu de cette éminente organiste montréalaise.
L’exécution
de la très belle Sixième sonate de F. Mendelssohn
en fut une autre démonstration éblouissante. Une musique
que Gendron sert avec une aisance confondante. » Le Devoir,
Montréal.
«
Overall, one was impressed with Gendron’s commitment to the music. Rather
than an attempt to catalogue the timbres of the organ or to engage
the listener with a technical display, the organist served each of the works
admirably ». Special
to the Gazette.
«
expertas en las registrationes, preciosamente cuidado el color, buena técnica
y musicalidad. A este respecto cabe elogiar por igual tidas las obras del programma,
dentro de su estilo, de su caracter. A los efectos de tinte y sonoridad cabria
destacar el impresionante Passacaglia y Fuga en Do menor”, de J.S. Bach
y el Segundo Coral de C. Franck...» El Diaro vasco, San Sebastian (Espagne)
Discographie :
- Monique Gendron, orgue et Bernard Jean, hautbois : Bach, Haendel,
Hambraeus SNE 530-C Monique Gendron, orgue: Jehan
Alain, Intégrale de
l’œuvre d’orgue, vol. I et II nos 311152
et 31 1229XCD (Lyon, France ). Le premier intérêt
de cette nouvelle intégrale vient
de l’orgue utilisé. Monique Gendron utilise avec
beaucoup de finesse cet instrument très particulier.
La lisibilité de l’orgue
lui permet de ciseler les détails avec une précision
d’orfèvre.
La musique de J. Alain s’écoule avec infiniment
de naturel dans une très belle lumière. Le Tuyau,
Montpellier
«
Monique Gendron apporte à la musique d’Alain une sûreté de
jeu qui permet de multiplier les écoutes afin d’apprécier
et le raffinement et l’intelligence de son interprétation ». Le
Devoir
«
L’univers sonore qu’y construit Monique Gendron est lumineux, raffiné et
secret, comme la musique elle-même ». La Presse.