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Communauté chrétienne
Saint-Albert-Le-Grand à Montréal |
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INVITATIONS
Communauté chrétienne
St-Albert-le-Grand
Le dimanche 24 avril 2005 |
Prochaines activités de la communauté
Café du Sage
Date : le mercredi 27 avril
Heure : 14h00
Lieu : salon de la Communauté St-
Jean
4e rencontre préparatoire à la première communion
Date : le samedi 30 avril
Heure : 9h30 à 11h30
Lieu : R2
Première communion
Date : le dimanche 1er mai
Heure : 11h30
Lieu : à l’église des Dominicains
Activités proposées par des membres de la Communauté (suite-page
4)
Centre Culturel Chrétien de Montréal
Débat : Le forum social mondial de Porto Allegre. Un autre
monde est-il possible?
avec Lise Baroni, Suzanne Loiselle, Monique Simard
Date : le jeudi 5 mai
Heure : 19h30
Lieu : à l’église des Dominicains
(contribution volontaire)
Publication récente
Le père Richard Guimond o.p. vient de publier chez Novalis « Prier ? C’est
possible. » Le lancement a eu lieu en mars et le livre se trouve
en librairie au prix de 12,95$
Quelques défis de l’immigration au Canada et au Québec à la
lumière de l’Évangile
Un échange avec Carlos Hoyos-Tello, par Jean
Duhaime
Dimanche le 10 avril 2005, une cinquantaine de personnes ont participé au
dîner communautaire autour de Carlos Hoyos-Tello, qu’accompagnaient
son épouse et leurs deux filles. Originaire du Mexique, Carlos est
au Canada depuis 1997. Détenteur d’une maîtrise en droit
international, il travaille comme consultant accrédité en immigration.
C’est à partir de sa propre expérience qu’il parle
de quelques défis qui se posent actuellement dans ce domaine.
L’immigration est-elle un droit?
Carlos attire d’abord l’attention sur le message du Pape
Jean-Paul II pour la 87e Journée mondiale des migrants, le 2 février
2001. Le pape y distingue « la mobilité librement choisie » et
celle « qui naît de contraintes de nature idéologique,
politique, économique ». Il rappelle que l’Église
reconnaît le droit d’émigrer à toute personne,
sous réserve qu’il ne porte pas atteinte au bien commun des
communautés d’accueil, et réclame « des normes
internationales aptes à régler les droits de chacun, de manière à empêcher
les décisions unilatérales qui seraient dommageables aux plus
faibles ».
La convention de Genève reconnaît le droit de demander le statut
de réfugié. Mais le droit à l’immigration volontaire
n’est pas reconnu au plan international. De plus, depuis l’attentat
du 11 septembre 2001, la problématique de l’immigration s’est
fortement criminalisée et on a mis en place toutes sortes de mesures
visant à prévenir l’infiltration de terroristes. Plusieurs
pays, dont le Canada, exigent maintenant un certificat de sécurité même
pour les réfugiés.
Changements récents dans les lois et politiques canadiennes
Au Canada, une nouvelle loi sur l’immigration et la protection des
réfugiés est en vigueur depuis juin 2002. Les décisions
concernant les demandeurs du statut de réfugié sont maintenant
prises par un seul commissaire au lieu de deux. En adoptant cette nouvelle
procédure, le gouvernement s’était engagé à instituer
un droit d’appel, mais il n’a pas tenu sa promesse.
En outre, depuis un accord entre le Canada et les États-Unis en vigueur
depuis décembre 2004, il est maintenant impossible pour un ou une
réfugié-e d’Amérique latine de demander le statut
de réfugié au Canada à partir d’un poste frontière
avec les États-Unis. Cette interdiction a entraîné une
chute dramatique des demandes d’asile.
Un autre irritant dans le dossier des réfugiés est la question
de la réunification familiale. Le ministre Joe Volpe a promis d’accélérer
ce processus, mais on attend toujours les changements. À l’heure
actuelle, il faut de trois à sept ans avant que les membres d’une
même famille puissent se retrouver après qu’un des leurs
ait demandé refuge au Canada. Le délai peut être moins
long si la famille est parrainée, mais cette pratique n’est
pas assez répandue.
Les mesures de dernier recours
Sauf exception, l’examen d’une demande de statut de réfugié prend
de deux à quatre ans. Lorsque qu’une personne se voit refuser
le statut de réfugié et qu’on s’apprête à la
renvoyer dans son pays, on examine les risques qu’elle pourrait courir
d’y être persécutée. Selon les données actuelles,
seulement 3% des cas se concluent par une annulation de la décision
de renvoi. À partir de cette donnée, Carlos se demande si ce
programme d’examen des risques avant renvoi (ERAR) est vraiment sérieux
et permet au Canada de respecter ses engagements internationaux concernant
la prohibition de renvoyer une personne dans un pays où elle pourrait être
torturée. Dans un cas récent, Carlos a fait appel directement à l’ONU, à Genève,
et obtenu gain de cause. D’autres recours internationaux sont possibles,
notamment à travers les ententes conclues entre les pays de l’Organisation
des États Américains.
Quelques familles menacées d’expulsion ont trouvé refuge
dans des églises. Sauf un cas récent à Québec,
les autorités canadiennes ont respecté ce droit fondé sur
la tradition. Mais, selon Carlos, il est important que les communautés
chrétiennes qui ouvrent leurs portes à des réfugiés
aient clarifié les motifs qui légitiment leur choix et puissent
en rendre compte. Sinon, il y a fort à parier que la tolérance
des autorités ne durera pas.
Que pouvons-nous faire?
Carlos et sa famille ont fait le choix de fréquenter la Communauté chrétienne
Saint-Albert-le-Grand plutôt qu’une communauté d’immigrants
hispanophones. Les communautés rassemblant des immigrants peuvent
jouer un rôle important au niveau de l’accueil, mais elles risquent
aussi de les enfermer dans des ghettos et de retarder leur intégration
dans notre société. Est-il si évident, par ailleurs
que des communautés comme la nôtre sont réellement prêtes à accueillir
et à soutenir les immigrants et les réfugiés? Aurions-nous
l’audace, si nécessaire, de servir de dernier recours à un
réfugié menacé d’expulsion?
En réponse à cette question, on a fait observer que nous sommes
locataires des lieux que nous utilisons et que nous ne pourrions pas décider
seuls d’y héberger des réfugiés. La communauté a
cependant soutenu les familles qui se sont réfugiées dans d’autres églises
et a appuyé un de ses membres dans sa démarche de réunification
familiale.
Comme autre action concrète, plusieurs personnes souhaitent que nous
supportions la réclamation de mettre sur pied rapidement la procédure
d’appel promise par le ministère de l’Immigration. On
s’inquiète aussi du sort réservé aux immigrants
illégaux. Il y en aurait entre 100,000 et 200,000 au Canada, vivant
dans des conditions précaires et victimes d’exploitation. Certains
groupes de pression réclament une amnistie pour régulariser
leur situation, comme d’autres pays l’ont fait au cours des dernières
années. Nous pourrions nous informer de la situation et nous associer à une
telle démarche.
La réflexion menée au cours de ce dîner communautaire
nous a permis d’approfondir un peu plus ce passage de l’Évangile
qui inspire l’engagement de Carlos : « Alors le Roi
dira à ceux de droite : ‘Venez, les bénis de mon
Père, recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis
la fondation du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger,
j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais
un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez
vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes
venus me voir. Alors les justes lui répondront : « Seigneur,
quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir,
assoiffé et de te désaltérer, étranger et
de t’accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier
et de venir te voir. Et le Roi leur fera cette réponse : ‘En
vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez
fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi
que vous l’avez fait… » (Matthieu 25, 34-40).
Activités proposées par des membres de la Communauté (suite)
Initiatives et Changement / Le Cercle interreligieux de Montréal : « Témoignages
d’invités libanais chrétiens et musulmans portant sur
le pardon et la réconciliation »
a) Dîner causerie
Date : le jeudi 28 avril
Heure : repas : 11h30, causerie :
12h30
Lieu : Buffet Maharaja, 1481, boul. René-Lévesque
ouest
Réservations nécessaires avant le 26 avril : l.gagnon@ca.iofc.org ou
364-9808
b) Soirée-rencontre
Date : le vendredi 29 avril
Heure : 19h00
Lieu : Centre 7400, salle 245, 7400 boul. St-Laurent,
angle de Castelneau
Informations : l.gagnon@ca.iofc.org ou
364-9808
Dialogue Judéo-Chrétien de Montréal : « Rupture
et continuité. Itinéraire d’un enfant de la Shoah » avec
le père Weksler-Waszkinel
Date : le lundi 11 mai
Heure : 19h00
Lieu : Temple Emanu-El Beth Sholom, 4100, Sherbrooke ouest (entrée
au 395 rue Elm)
Confirmer votre présence à Thérèse
Klein 739-2103 ou tklein@ca.inter.net
Journée nationale d’action de la marche mondiale des
femmes : marche organisée pour dénoncer la pauvreté,
la violence faite aux femmes, les discriminations ainsi que la mondialisation
Date : le samedi 7 mai
Heure : 13 h 00
Lieu : Rassemblement sur la Place de Paris, dans le Vieux Québec
Renseignements : Fédération des Femmes du Québec :
514-876-0166
www.ffq.qc.ca ou www.marchemondiale.org
Pour nous rejoindre
Secrétariat : lundi, mercredi, vendredi, 10 h à 12 h
Antoinette Dumas (514) 739-4375
Site Web : www.st-albert.org
Courriel : info@st-albert.org
Comité de publications (Étapes / Invitations) : Élizabeth
Roussel
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