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Communauté chrétienne
Saint-Albert-Le-Grand à Montréal |
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Étapes
Noël 2005

Communauté Chrétienne Saint-Albert-le-Grand
Joseph, Marie et Jésus
Joseph, un tout jeune homme, un bon père pour « le fils
de Marie ».
Marie, une toute jeune fille qui retrouve socialement dignité et
respect auprès de lui, et qui jubile par son Dieu qui a tenu
compte de l’humiliation de son esclave… Luc
(1, 48).
Jésus, marginalisé, seul et rassembleur, libre et voué à la
libération de son petit peuple. Il sera exécuté.
Mais le Seigneur Dieu fait surgir pour nous une force de délivrance… délivrance
de nos ennemis, délivrance des mains haineuses. Zacharie
(vv.69.71.)
L’histoire se répète, dure et inexorable. Que Noël
renouvelle en nous l’écoute de Celui qui nous parle intimement
et collectivement, de foi et d’espérance.
Jeanne
C. Auclair
Noël, 2005
Noël pour célébrer la vie
Au cœur de la fête que nous célébrons
aujourd’hui,
il y a le mot VIE que cette édition de Noël reprend sur différents
tons :
- d’abord cette invitation que nous offre Noël à chercher
avec plus d’intensité un sens à la vie et à ouvrir
grandes nos fenêtres pour mieux voir la Vie qui ne demande qu’à naître;
- puis cet appel à la solidarité afin de venir
en aide à Agnès
atteinte du sida;
- une réflexion sur la vie éternelle;
- une méditation aux accents provençaux devant
la crèche;
- une occasion de dire merci, simple geste de vie;
- et aussi de retrouver son « enfant intérieur »;
- et enfin de s’associer à la participation généreuse
et dynamique des adolescents à la vie de la communauté.
Bonne lecture et Joyeux Noël!
Élizabeth Roussel

Noël, une fenêtre sur la vie
Depuis quelques semaines, nous avons entendu des musiques
et des airs de Noël. On aura « magasiné » et
acheté des
cadeaux. On entre dans la fête à la fois heureux et fatigués,
se demandant souvent pourquoi et pour qui tout cela. C’est le Temps
des fêtes, disons-nous, avec ce que cela charrie de meilleur de
nous-mêmes. L’amour qu’on essaie de dire dans des attentions,
des solidarités souhaitées ou retrouvées, mais
aussi dans un regard plus vif sur les blessures, sur toutes les pauvretés
et les isolements que notre humanité, que nous n’avons pas encore
réussi à enrayer. À travers cette fête, nous cherchons
avec plus d’intensité un sens à la vie. C’est un
bon moment d’humanité qui ne demande qu’à se prolonger
tout au long de l’année. L’avenir pour notre humanité,
nous tentons de nous le dire en paroles et en gestes, un avenir de l’humanité qui
nous interpelle, qui requiert que nous restions éveillés. Dans
la Nuit de décembre, ce temps est aussi une sorte de fenêtre
sur la vie.

En
regardant à travers la fenêtre, des questions surgissent. Quel
sens donner à ma vie? Quel monde avons-nous le désir de faire
naître ou renaître? À quel Dieu avons-nous le désir
et le goût de naître? Dieu, on en parle beaucoup par les
temps qui courent. Sa présence dans la conscience et dans les débats
surprend. On avait tellement prédit son éclipse. Mais de quel
Dieu s’agit-il? Quel Dieu demande à naître en Jésus
et à vivre dans ce monde? À Noël, Dieu ne ressemble-t-il
pas à nos fragilités et à nos désirs de vivre?
C’est l’esprit de Noël, chaque fois qu’un geste de convivialité est
accompagné d’un pas vers la justice et la réconciliation.
C’est l’esprit de Noël, chaque fois que la tendresse se
fait aussi compassion, jusqu’à l’indignation quand c’est
nécessaire.
Noël, c’est la Vie qui illumine la nôtre qui nous paraît
parfois usée et qui souhaite des recommencements. Une joie contre
toute désespérance. Nous sommes invités à une
vie meilleure pour accueillir le vent, l’air, les humains et tout l’univers.
Pour laisser naître et grandir nos vies, pour laisser vivre et grandir
Dieu, ouvrons grandes nos fenêtres pour y mieux voir la vie qui ne
demande qu’à naître.
Guy
Lapointe
Dire merci!
Noël est dans la place! Dans l’air, une nouvelle allégresse
chasse la mélancolie. Faut célébrer, c’est Noël
!
Le goût de partager un moment avec
vous me vient au détour
d’une note de lecture1. Un
jour de Noël, en Nouvelle-Angleterre, Daniel, le cadet d’une famille
de sept garçons, parle à son frère aîné Albert. Ses études
sont prises en charge par Albert, qui le conduit à la gare : « Tu
sais, je crois que je ne t’ai jamais remercié pour ce que tu
as fait pour moi; dans la famille, on ne remercie jamais. »
Dire merci…
Un événement tout proche de
nous, vécu comme une action
de grâces : un membre de la Communauté chrétienne
Saint-Albert décède à la mi-octobre 2005. C’était
un des fondateurs de la Communauté. Merci Guy de nous avoir rassemblés
autour de l’eucharistie, et facilité des retrouvailles au salon
de la Communauté où nous avons revu des visages familiers et
connu d’autres non moins attachants de la famille élargie.
Merci, merci pour la tradition maintenue depuis des années, pour
ces mets des Fêtes annoncés d’avance, offerts et garantis
dans un joyeux rappel au téléphone. Deux couples amis, l’un
de Sorel, l’autre de Chicoutimi, celui de notre fille, planifient un
week-end de décembre à confectionner beignes, gâteaux
aux fruits, chocolats, répartis à leur famille respective.
Les femmes sont à la pâte, les hommes s’occupent des enfants
et des imprévus. Merci pour leur grande générosité!
Huit sœurs et frères organisent
une randonnée.
Ils viennent de toutes parts : Toronto, Montréal, Québec
et Sept-Îles.
Ils ne possèdent pas de jet. Un cousin de Sept-Îles, le plus
costaud de la famille, décède après une brève
maladie. La Côte-Nord, c’est loin! Il n’y a que douceur
autour du disparu et les membres de la famille sont chaleureusement pris
en charge par les citoyens de la place. Quel accueil! Ma cousine, sœur
du défunt, aurait vécu cette expédition comme un événement
presque joyeux tant il est vrai que « la mort c’est plein de
vie dedans » (Félix Leclerc). Merci d’être venus!
Je réalise que les trois situations
que j’ai décrites
se conjuguent sans que j’y aie pris garde. Une belle intuition de l’âme,
du cœur et du corps qui nous amène à célébrer
la vie. Merci pour cette belle occasion de dire : Je t’aime!
Noël est enfin arrivé! Joyeux Noël!
Ghislaine
Chamard-Villemur
1 « Le
sixième fils », roman
de David Plante, Éditions
Bernard Coutaz.
Elle s’appelle Agnès
Elle a 50 ans et a deux fils :
Jean-Baptiste et Jean de Dieu qui ont 12 et 14 ans. Le père
n’est plus
là. Il
est mort il y a quelques années. De cette terrible maladie dont
on ne guérit pas. Et à son tour, Agnès a appris
qu’elle aussi était sidéenne. Et qu’elle mourrait
avant d’avoir pu élever ses fils, à moins qu’elle
ne puisse avoir accès à la trithérapie. Mais voilà,
cette fameuse trithérapie c’est très cher. Trop
cher pour elle et pour tous ceux et celles autour d’elle qui meurent,
faute d’avoir accès à ces médicaments.
Agnès se désespère.
Ses enfants ne doivent pas devenir complètement orphelins. Une
grande partie de sa famille ayant été éliminée
lors du génocide rwandais, qui
prendrait soin d’eux? Alors, elle parle avec sa sœur
Fayina, petite sœur de Jésus qui vient de revenir du Québec.
Et Fayina se dit : si j’écrivais à Claire, elle
pourrait peut-être m’aider à trouver l’argent
nécessaire pour
défrayer le coût de ces médicaments…
C’était il y a cinq ans. J’ai
bien reçu cette
lettre de Fayina me demandant de venir en aide à Agnès.
Mais comment m’engager à trouver quelques milliers de dollars à chaque
année et, je le souhaitais moi aussi, le plus longtemps possible?
Car on le sait, la trithérapie permet maintenant aux personnes atteintes
du sida d’avoir une espérance de vie beaucoup plus longue.
J’ai parlé d’Agnès
autour de moi et j’ai
mis sur pied un petit comité de personnes qui, à chaque année,
font un don de 40$ ou plus. Pour eux, le sida a un nom et un visage en Afrique :
celui d’Agnès qui, à chaque année, reçoit
les 2500 dollars lui permettant d’acheter ces médicaments
qui la gardent parmi les siens.
Et Agnès vit, ses enfants grandissent. Et Agnès ne meurt pas comme
tant et tant d’autres partout dans le monde.
Aider Agnès, c’est une goutte
d’eau dans
cet océan
de misère qu’est l’Afrique. Mais cette goutte d’eau
est tellement importante.
Car c’est une mère de famille qui continue à être
présente à ses enfants, une femme qui continue à être
active dans son milieu. J’espère solliciter les donateurs longtemps
encore, car cet engagement témoigne de la valeur que nous accordons à la
vie, à une vie en particulier, celle d’Agnès.
Claire
Blanchard de Ravinel

Veillez et Naissez à la Vie
AVIGNON! Témoin lointain de douce FRANCE
Tu veilles avec moi sur tous les jolis santons.
Fidèle souvenir des joies de l’enfance
Ils sont source de paix et de vieilles chansons.
Dans la crèche fleurant bon la lavande
Virevolte la farandole des enfants.
Illuminant mes jours, la joyeuse bande
Auréole d’amour chacun de mes instants.
Ce soir, j’ai rendez-vous avec toute la vie!
Vie du passé… Vie présente et… Vie A-VENIR!
Vie offerte avec ferveur par l’EMMANUEL!
À minuit, jaillit alors une folle envie!
Que tous ceux que j’aime puissent se réunir
Et entonner allègrement : JOYEUX NOËL!
Alegre! Alegre!
Que noste Segne nous alegre
E nous fague la graci de veire l’an que vèn
E se sian pas mai que fuguen pas mèn
Jocelyne
Bérard
Laissons-nous guider par lui
La célébration de la naissance
dans le temps de l’enfant éternel
du Père nous relie à notre source première, nos sources,
celles qui font de nous ce que nous sommes profondément.
Nous renvoyant à notre enfant intérieur, Noël propose
une invitation à nous resituer dans le cours puissant et fécond
de la vie.
Dans « Le
réenchantement
du monde » (Anne
Sigier, 1999), Bernard Lambert o.p. consacre un chapitre à « L’enfant
intérieur ». Quelques extraits de ses propos inspirants
pourraient peut-être nous aider à retrouver en nous-mêmes « cet
enfant de tous les enfants du monde » au cas où nous
l’aurions annihilé ou égaré…
Rassurons-nous! « L’idée
d’enfant
intérieur n’est pas synonyme de puérilité, d’immaturité… ou d’inconscience.
L’essentiel de l’enfant intérieur est d’être
le Soi, la racine de mon être, le point de contact avec le grand
Soi qui est Dieu et l’ensemble des êtres dont
je fais partie comme élément de la totalité » (p. 48).
Se questionnant, l’auteur rappelle à notre
mémoire : « Qui
donc a verbalisé pour tous les peuples la réalité de
l’enfant intérieur? C’est Jésus, prospecteur admirable
de l’âme, lui qui savait si bien ce qu’il y a dans l’homme
(Mathieu 22, 46). Il prend un enfant et il affirme : « Celui
qui le reçoit me reçoit » (Mathieu 18, 5).
Il enseigne que le chemin de la grandeur passe par l’enfance intérieure
(Mathieu 18, 4). Il dit qu’il faut recevoir le Royaume comme
un enfant (Marc 10, 13). Et surtout, il a lui-même suivi
tous les chemins de l’enfance.
Devant Dieu, il a indiqué que tout homme, toute femme est un enfant. » pp 46-46.
On comprend alors que « l’enfant
intérieur… est
le lieu vital, le lieu des racines essentielles, le point des élans, des
appels qui feront de moi un être relié dans les faits… Je
ne puis me faire en me dérobant à moi-même… en
empruntant des idées, des costumes, en ajoutant l’artifice à l’artifice… C’est
l’enfant intérieur qui ressent le plus l’enchantement
du monde et qui souffre le plus de son désenchantement… l’adulte
qui n’a pas renié son enfant intérieur sait
où sont ses racines profondes, ses amarres » (p. 50).
Puisque c’est l’enfant intérieur,
racine d’identité,
qui reçoit la Parole annoncée, écoutons Bernard Lambert
nous enjoignant : « Je vous renvoie à votre enfant
intérieur, cet enfant qui a le sens des merveilles. Qui l’a
toujours eu et ne l’a jamais perdu. Redonnons-lui la main. Laissez-vous
guider par lui. C’est l’enfant qui a toujours rêvé d’aller
voir ce qui se trouvait sur l’autre rive de la mer, sur l’autre
rive de la terre, sur l’autre rive du cœur, sur l’autre
rive de la vie, sur l’autre rive de l’univers, loin, loin, loin
derrière les étoiles et qui, toute sa vie, a cherché la
pointe manquante de son étoile intérieure » (p. 52).
Huguette
Teasdale
L’ado moyen
Ils fuient la tradition. Ils n’ont
pas de valeurs. Ils
sont paresseux. Ils sont désillusionnés. Ces
stéréotypes ne font sûrement pas référence
aux ados de St-Albert! Pour la deuxième année de file,
notre joyeuse troupe dirigera le traditionnel conte de Noël, tout
en organisant une énième vente au profit des jeunes de la
rue. Nous sommes loin du jeune blasé et oisif qui passe sa
vie à se regarder le nombril!
Mais comment font-ils, les ados, pour
organiser tout cela? La réponse
n’est pas simple et il serait faux de penser que nous y arrivons
aisément. Chacun a ses engagements et il est parfois difficile
de réunir tout le monde. Cependant, lorsqu’on l’y
appelle, l’ado moyen met la main à la pâte! De
plus, difficile de coordonner plusieurs activités avec une seule
rencontre par semaine (et encore). Qu’à cela ne tienne,
l’Internet et le téléphone ne dérougissent pas.
Pour ce qui est des décors, des décorations, des textes,
des répétitions,
il n’y a pas de secret. Discipline et volonté sont de
mise, sans oublier un soupçon de ponctualité, de débrouillardise
et de magie de Noël (l’ado moyen croit aux miracles!).
Plus sérieusement, le facteur le
plus important de notre dévouement
et de notre action bénévole est sûrement la franche
camaraderie qui règne entre nous. En effet, alors même
que la célébration se déroule, à quelques mètres
de l’assemblée, des rires et de vives discussions sont audibles
plusieurs semaines avant Noël. C’est le temps des consultations,
des propositions et des idées les plus folles. Chacun se creuse
les méninges pour attirer la clientèle et pour battre le
chiffre d’affaires de l’année précédente.
De plus, tous se rappellent le visage des enfants qui bénéficièrent
de notre travail, tels que pris sur le vif sur les clichés communiqués
par Gérard Bélanger.
Cette année, pour une seconde
fois, nous devrons faire face au défi que représente le
conte de Noël. Nous espérons
que l’expérience acquise l’année dernière
nous sera utile afin de répéter ce que nous considérons
comme un succès. Nous saurons sûrement fournir une pièce
digne de la tradition et de la confiance que la communauté a en
nous.
Mathieu Letendre

La vie…éternelle
En ce temps de l’Avent où de nombreuses activités et
démarches nous préparent à la fête de Noël,
la notion d’éternité est venue m’interpeller. Cette éternité de
la présence divine, cette vie éternelle à laquelle nous
sommes appelés me dérange dans mon confort et mes habitudes.
Dans les premières années
de mon instruction religieuse, l’éternité,
ce temps qui ne finit jamais m’angoissait; très vite, je chassais
cette idée de ma tête pour continuer à « fonctionner » dans
ce petit monde qui était le mien : travail à l’école,
vie familiale, chant, sports, excursions, etc. Au fil des ans, l’éternité a
cessé de me préoccuper pour la simple raison que je n’y
pensais presque jamais; il en est encore ainsi. Même à la retraite,
je suis très occupé. À faire toutes sortes de choses
y compris le bien à l’occasion. Je vis dans le temps, comme
on dit. La vie est comme une roue qui tourne : le retour des saisons,
les enfants qui grandissent et prennent la relève des plus âgés.
Ai-je vraiment le temps de penser à l’éternité?
Pourtant, cette vie éternelle je l’affirme en récitant
le credo avec les autres croyants et le célébrant la proclame
pendant l’Eucharistie : « dans les siècles des
siècles »… En
ce même temps de l’Avent, riche en concerts et en récitals,
nombreux sont les choristes qui chantent cette vie éternelle.
Mais qui suis-je pour parler d’éternité?
Je vis dans le confort. Confort matériel, bien sûr, mais aussi
confort qui est la somme de nombreux aspects de ma vie de tous les jours.
J’ai été nourri
et je le suis encore par une culture qui depuis des siècles a pu s’exprimer
librement malgré tout, autant chez mes ancêtres européens
qu’ici en Amérique. Je vis dans un pays où mes droits
et mes libertés sont inscrits dans une charte. Je n’ai jamais été victime
de discrimination, même positive. Pour avoir « une place
au soleil », je n’ai jamais été obligé de
m’engager dangereusement auprès de qui que ce soit, groupe ou
personne.
Si j’étais démuni, en
quête d’un petit
déjeuner dans un sous-sol d’église, si contre mon gré,
j’étais installé sous la tente au Soudan ou au Tchad,
si la maladie me réduisait à vivre un jour à la fois,
ici ou ailleurs, peut-être que j’aurais plus de temps pour penser à la
vie éternelle.
Le 24 décembre, je sais que je devrai faire un effort pour saisir
le véritable sens de cette venue du Christ parmi les hommes. En priant
pour ceux qui n’ont pas eu autant de chance que moi, je serai peut-être
en mesure d’apprivoiser cette notion d’éternité et
de mieux l’accepter.
Jacques
Roussel
Guy Mauffette : le Laboureur d’ondes
Plusieurs se souviennent de Guy Mauffette
comme de l’animateur inspiré du Cabaret
du soir qui penche, qui occupa les soirées du dimanche à Radio-Canada,
de 1960 à 1973. « Probablement la seule émission-culte
de notre histoire radiophonique », lança un jour Joël
Le Bigot. Il y avait dans cette voix, vous vous rappelez… un cœur,
une petite fleur — joies et tristesses entremêlées.
Et beaucoup plus encore…
Un premier ouvrage biographique vient de paraître sur ce grand homme
de radio :
Guy
Mauffette : le Laboureur d’ondes.
Ce livre, élaboré du vivant de Guy Mauffette, est né d’une
dizaine de rencontres que j’ai eue avec lui. Au fil des pages, c’est
l’âge d’or des radioromans que le lecteur pourra revivre,
puisque Guy Mauffette, en réalisant « Un homme et
son péché » à 24 ans en 1939, fut à l’origine
même d’un phénomène qui embrasa le Québec
pendant 20 ans.
Sous la lumière d’un Guy Mauffette,
c’est également
la possibilité de revoir, dans ses grandes lignes, la naissance de
la radio au Québec : CKAC, CFCF, Radio-Canada. D’assister
aux premiers pas de Félix Leclerc — à la radio, à la
scène et à la chanson — puisque l’Oiseau de nuit aura été à la
fois son promoteur et son ami, en plus d’être le premier animateur-réalisateur à faire
tourner les chansons québécoises à la radio.
Ce livre en est aussi un sur la Mémoire et sur l'Identité québécoise,
et sur ce 20e siècle qui nous a mis au monde…
En Guy Mauffette, ce géant mort récemment à 90 ans*,
le pays perd beaucoup plus qu’un pionnier de la radio. Il voit disparaître
l’un des derniers hommes à avoir porté sur ses épaules
la modernité culturelle du Québec.
L’ouvrage, agrémenté de quelque 100 photos, la plupart
inédites, est publié aux Éditions Multimondes (de Québec)
et est en librairie depuis la mi-novembre. Une publicité de la page
couverture est d’ailleurs visible sur le babillard à l'arrière
de l'église.
Luc
Dupont
*Dont,
incidemment, le père Benoît Lacroix a célébré les
funérailles à St-Albert le 6 juillet dernier.

La Sainte Famille réalisée par nos chérubins
sous
l’animation d’Anne-Marie Vinay,
le
dimanche, 11 décembre.
Retraite à Oka, les
28, 29 et 30 avril 2006.
Week-end de quête spirituelle et d’échanges avec
ANDRÉ MYRE, bibliste.
« Pour qu’une spiritualité soit
vivante, dit-il, deux conditions sont nécessaires: qu’elle surgisse
du fond de soi et qu’elle s’exprime selon la culture du temps ».
Dans une chronique du journal Le Devoir parue
le 10 janvier dernier, signée Louis Cornellier et intitulée
AVEC JÉSUS, À GAUCHE, il
précise sa pensée :
« Aimer Jésus, à 2000 ans
de distance, a peu à voir avec les sentiments et tout avec
des choix similaires, une lecture semblable de la vie… »
Par sa vaste connaissance de l’Histoire, André Myre nous
situe dans le Temps, nous assure continuité et solidarité;
contagieux, son amour de la Parole nous en révèle le sens profond,
poétique. Un enseignement subtil et précieux,
essentiel.
En préparation directe à la retraite :
André aimerait beaucoup rencontrer
quelques-uns des intéressés pour parler « thème,
format, etc. »
Faites-vous connaître et inscrivez-vous le plus tôt possible
svp,
à… Jeanne C. Auclair, tel 514-495-1559, courriel : jca@videotron.ca
ou… Luce Bertrand, tel 514-731-7899,
courriel : lucette002@sympatico.ca
de la Communauté chrétienne
St-Albert-le-Grand.
Les frais de séjour chez les Moines Trappistes,
dans la grande nature d’Oka, sont de 110$, tout compris.
Arrivée le
vendredi 28, à partir de 14 hrs. Départ le dimanche
30, avant 16 hrs. Nombre de participants limité,
covoiturage possible.
La réunion préparatoire à la retraite
suggérée par André Myre, pour parler "thème,
format...", est fixée au dimanche
22 janvier, après la célébration de 11 hrs, à 12h15,
salle R-2, à la
Communauté St-Albert, 2715 ch Ste-Catherine.
Les personnes inscrites ainsi que celles intéressées à le
faire sont invitées. Le nombre de participants est limité.
Inscription immédiate ou le plus tôt possible
svp.
Aide-Partage
La quête de l'Avent s'est élevée à environ
2300 dollars. Les membres du comité Aide- Partage apprécient
et vous remercient de votre générosité. Votre soutien
permet d'apporter un peu de lumière de Noël et de douceur
au cœur de familles démunies de Côte-des-Neiges via
la Saint-Vincent-de-Paul, de familles qui ont fait appel à nous, de
personnes proches de notre communauté seules ou âgées
afin qu'elles ne se sentent pas abandonnées dans leur solitude sans
oublier notre contribution au profit des enfants de la rue. Le comité prévoit
autant que possible d'assurer un suivi auprès d'une jeune famille
d'immigrants.
Dans la lumière de NOËL… Merci
Jacqueline
Destez
Décoration de l’Avent : un chemin de lumière
Sur de nombreux plans, humain, spirituel, écologique
et politique, notre société traverse actuellement une période
très
sombre où les valeurs s’affrontent.
Entre les banderoles
blanches et vertes, symboles de pureté et de vie,
ce sapin tel un chemin de lumière exprime notre espérance.
Fragment d’astre, l’arbre deviendra pour Noël l’étoile
d’une mystérieuse naissance : l’Emmanuel tout petit
enfant auréolé de douceur, de musique de visages, de fleurs
et d’oiseaux.
Incarnation de l’Amour.
Joyeux Noël!
Jacqueline
Tremblay

Bulletins ÉTAPES :
Responsable : Élizabeth
Roussel, eroussel@videotron.ca
Mise
en page : André H.
Rinfret, andre.h.rinfret@sympatico.ca
Illustrations :
Jeanne C. Auclair, jca@videotron.ca
Les bulletins Invitations et Étapes paraissent sur le site web de la Communauté St-Albert-le-Grand
: http://www.st-albert.org
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