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Communauté chrétienne
Saint-Albert-Le-Grand à Montréal |
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Confiance
sans inconscience |
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Aux
nouvelles, on n'entend parler que de meurtres et de guerres. Dans les émissions
scientifiques, ce sont les catastrophes naturelles, les nouvelles bactéries
résistant aux antibiotiques, la chute prochaine (à peine quelques
dizaines de milliers d'années) d'astéroïdes ou je ne sais
quoi d'autre. Dans le domaine de la nutrition, il ne se passe pas un nouveau
mois sans qu'on nous annonce qu'un nouvel aliment pourrait causer le cancer.
J'attends encore le jour où une personne sérieuse m'annoncera
que la naissance est la cause principale de mortalité chez l'humain.
C'est avec un peu de toutes ces idées en tête que je me suis présenté devant
mes collègues ados dans le but de leur demander franchement s'ils
croient en l'avenir. Question lourde de sens, porteuse de nombreuses pistes
de réflexion
et qui touche directement chacun de nous. Ne sachant pas par quoi commencer;
avenir professionnel, social, économique, global, personnel, nous avons
finalement décidé de réfléchir tout d'un coup puis
de synthétiser le tout.
Premièrement,
nous avons convenu silencieusement que puisqu'on nous posait la question,
c'était probablement parce que
l'on nous considérait comme une forme d'avenir. Nous nous sommes
donc demandé si nous avions confiance en nous. La réponse
est affirmative. Peu importe les attentes de chacun, nous avons bien l'impression
que nous avons
un rôle à jouer sur cette terre puisque nous y sommes tombés. Évidemment,
nous connaissons tous des jeunes démotivés, des fatalistes,
des individualistes qui ne s'inquiètent guère de l'avenir
de la société en
autant que le leur est assuré. Pourquoi adoptent-ils cette attitude?
Peut-être est-ce simplement parce que le monde ou les adultes ne
leur font pas confiance. Combien de fois peut-on entendre : « Quand
on voit les jeunes d'aujourd'hui… » Comme si nous étions
des espèces
de monstres, comme si nous étions pires que ceux qui ont rejeté toutes
les institutions y compris la religion pour la remplacer par un cocktail
utopique de peace & love, de cannabis et de nombrilisme dans les années
soixante. Nous avons ensuite remarqué que les parents de nos amis
les ont souvent placés en garderies dès leur plus jeune âge,
confiant à des éducatrices,
puis plus tard à des professeurs la tâche ingrate de leur
apprendre les vraies valeurs et les bonnes manières. Peut-être
que ceux qui manquent de confiance en la jeunesse sont aussi ceux qui ont
refusé de
prendre la liberté d'éduquer leurs propres rejetons…
Bien qu'il soit
certain que nous souffrions de ce manque de confiance flagrant que manifestent
souvent à notre égard nos aînés,
il ne faudrait toutefois pas leur jeter tout le blâme. Leur jugement
est souvent juste quand il se base sur certaines attitudes qui sont les
nôtres : habillement des filles, consommation de substances illicites,
manque de motivation à l'école,
une longue liste d'erreurs. Or, il faut parfois se casser la gueule pour
apprendre. Les jeunes d'aujourd'hui sont comme tous les jeunes. Ils osent,
se trompent
parfois, apprennent et se calmeront au moment opportun. Nous avons beaucoup
plus besoin de vos encouragements que de vos critiques quand nous entendons
de tous bords et de tous côtés que notre situation sera
difficile dans le futur en raison de notre petit nombre face au poids
démesuré des papis boomers.
Les jeunes ont
peur, c'est une vérité. Cependant, comme vous
dans vos meilleures années, ils peuvent quand ils veulent. Les ados
de Saint-Albert Le Grand ont confiance, une confiance consciente, conscients
des défis environnementaux qui les attendent, de la montée
de l'individualisme mondial, de l'impérialisme américain,
du stress de vivre, conscients, par-dessus tout, que les générations
précédentes se sont dotées de moyens de s'annihiler.
Avec toutes ces conditions, assumer le titre d'humain et d'adulte est devenu
une lourde responsabilité. Toutefois, ce sont deux titres que nous
sommes prêts à porter, en notre nom, au nom de nos valeurs
et de celles de nos ancêtres. Nous soutiendrez-vous?
Propos de
Roméo, Gaëlle, Sandrine, Charles, Ariane, Edwige
et Léa recueillis par Simon Letendre.
Merci de Jonathan
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Merci ! nous écrit
Jonathan (un ex-enfant des rues de Tanzanie) pour avoir répondu à notre
appel à l'aide!
En retour, il
nous envoie plusieurs cartes de Noël de son crû, à distribuer à ceux
qui l'ont encouragé en se procurant son Autobiographie,
(33 pages de récits et d'images de son vécu) publiée
en août
dernier chez Streetwise –Africa, à Montréal
et toujours disponible chez Jeanne Courtemanche, tél.:
514-495-1559.
Merci, encore,
de la part de ses enfants qui survivent comme des adultes dans les villes.
L'EXTASE
DE NOËL
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« Si vous
ne devenez comme des enfants » (Marc 10)
Noël, mystère de l'incroyable, enchanté par les rêves
les plus fantastiques, les plus féeriques… les plus fascinants. Apothéose
de l'enfance, de l'enfant que nous avons été.
Ce que cette
grande fête emmaillée de petits bonheurs indicibles,
inaliénables, de célébrations, de
rencontres de famille, d'amis, au milieu des grands-parents,
et même
des arrière-grands-parents… ce qu'elle exhale
de bienheureux souvenirs enfermés au jardin secret
de l'enfance en allée.
En est-il ainsi
pour tous ceux que de brûlantes blessures jamais cicatrisées,
pour qui le simple rappel du mot « Noël », entre dans la, chair
vive comme une dague acérée. Ou pour ces personnes âgées,
abandonnées par leur famille, voire leurs amis, et souvent parquées
dans quelques mouroirs où on les tue d'ennui, sinon de sévices
moraux ou physiques, et qui, tristement, dépérissent à petit
feu.
Il y a évidemment, et c'est un choix strict qui leur appartient, qui sommes-nous
pour les condamner, toute cette gent éprise par son quotidien, ses centres
d'intérêt, son culte quasi absolu du palpable, du tangible, de tout
ce qui se compte et se soustrait… pour qui Noël n'est qu'un temps de réjouissances,
de boustifaille, de halte dans le quotidien, une brisure, un temps d'arrêt
entre l'automne et l'hiver. L'enfant en eux… effacé et bien enfermé au
creux profond de leurs entrailles.
Cependant… Est-ce
vraiment cela Noël? Ne serait-ce pas au contraire, dans
la plénitude de son essence, de sa réalité -
de sa vérité -
le mystère de l'incroyable, de l'impensable,
de l'inespérable :
Dieu le Tout-Puissant se fait tout-petit enfant,
complètement
impuissant.
À
la fois magie et mystère de Dieu fait homme parmi les hommes, l'Emmanuel
(Dieu-avec-nous) naît de la même manière
que tous les autres enfants; mais, différence
infinie -incroyable - qui avait été « conçu
par l'action de l'Esprit Saint ». Saint
Luc, l'évangéliste
l'écrit de cette manière, (1, 26-38) : « L'Esprit
Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre; c'est pourquoi celui qui
va naître sera saint, et il sera appelé Fils
de Dieu ».
Oui, il s'agit
véritablement d'un mystère à la fois merveilleux
et insondable, d'un signe tangible de l'Amour incarné en
notre terre, en notre chair, du Créateur
de l'Univers qui, à jamais, va habiter
parmi nous, chez nous, avec chacun de nous. L'Évangile
de Luc rapporte qu'Il vient au monde dans un réduit
abandonné, au plus noir d'une
nuit d'hiver, dans le bourg de Bethléem
en Judée. N'avait on pas écrit
dans les écritures : « Que peut-il sortir de bon de Bethléem?… »
Ainsi
donc, Dieu, l'intemporel, cette nuit-là, inaugure l'ère
chrétienne, en entrant dans le temps et l'histoire des hommes,
et… des hommes dans la grande aventure d'Amour de Dieu.
Que ne
serait-il de retrouver notre coeur d'enfant afin de contempler ce qu'a
dû être cette nuit-là, unique et sainte entre toutes,
pour ces deux pauvres pèlerins, partis de Nazareth en Galilée,
se faire inscrire dans la lointaine Bethléem en Judée,
afin d'obéir aux ordres de l'empereur romain Auguste, qui avait
commandé «de recenser toute la terre… » (Luc, 1-14)
Jésus
est là, enfant nouveau-né, entouré de sa mère
la Vierge Marie, de son père adoptif, Joseph, simple ouvrier
charpentier, descendant princier du grand « Roi-Messie » David,
abandonné, attendant tout des êtres qui l'entourent, comme
n'importe quel bébé du monde : vulnérable et si
terriblement fragile. Celui qui avait été annoncé et
tant et tant espéré depuis des siècles par les
prophètes, était là; vibrant de vie, et tout souriant
entre leurs bras. |
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Luc relate (2,1-14)
cet événement extraordinaire de l'avènement
du Sauveur, qui transgressera les lois
de la nature (car « pour Dieu rien
n'est impossible »), et changera,
bouleversera à jamais la relation,
l'intime relation de Dieu avec tous ses
frères et soeurs humains; il relie
chacun de nous. « Or, pendant
qu'ils étaient là, arrivèrent
les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né;
elle l'emmaillota et le coucha dans une
mangeoire, car il n'y avait pas de place
pour eux dans la salle commune. Dans les
environs
se trouvaient des bergers qui
passaient la nuit dans les champs pour
garder leurs troupeaux. L'Ange du Seigneur
s'approcha, et la gloire du Seigneur
les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'Ange leur dit : « Ne
craignez pas, car voici que je viens
vous annoncer
une bonne nouvelle, une grande joie pour
tout le peuple : aujourd'hui vous est
né un sauveur dans la ville de
David. Il est le Messie, le Seigneur. »…« Et
soudain il y eut avec l'Ange une troupe
céleste innombrable qui louait
Dieu en disant : Gloire à Dieu
au plus haut des cieux, et paix sur la
terre aux hommes qu'il aime. »
Ces pauvres hères n'étaient que les gardiens exploités de
troupeaux qui appartenaient aux riches du temps, dont, notamment, la caste de
la hiérarchie sacerdotale (du moins pour la presque totalité).
Ces pseudo-sages connaissaient tous les mots de la Bible, et surtout les rubriques
ajoutées à leurs desiderata (tels des fondamentalistes, dirait-on
aujourd'hui), plutôt que de chercher à en
saisir l'esprit qui atteste l'Amour de
Dieu pour son peuple, avec lequel
il avait fait alliance par Abraham.
La joie de ces
hommes, de ces femmes, de ces enfants était immense de
contempler cette inimaginable merveille qui s'opérait à leurs yeux.
Devant ce don du ciel qui leur était offert, leur âme d'enfant débordait
de toute la profondeur de leur être. N'étaient-ils pas comme des
enfants de notre aujourd'hui qui s'émerveillent en découvrant leurs
cadeaux cachés sous l'arbre de Noël, enluminé des décorations
qui dansent dans leurs yeux, dans
leur cœur.
Toi aussi, mon
frère, ma soeur, mon ami connu ou inconnu, habiterais-tu
les confins de la Terre…à cette
vue de l'enfant, de ton enfant,
de ton petit-enfant, ne sens-tu
pas tressaillir en toi l'enfant
qui ne dort que
d'un œil, mais à qui
tu n'oses jamais penser, de peur
de passer pour faible et « un
peu parti »?
Toi qui ne veux
ou ne sais nommer « chrétien » tes gestes de
générosité, de gratuité, d'amour… Toi qui te dis
athée, incroyant, indifférent, choqué à la seule évocation
de Dieu… face à la réaction de l'indicible bonheur de cet enfant
que tu vois… ou que tu imagines… saurais-tu ne pas ressentir en toi, et même
si tu ne veux le montrer l'enfance et l'innocence enfouies, scellées en
ton for intérieur? Ne serait-ce
qu'un court instant!
Laisse cette
joie te pénétrer par tout ton être et t'y abandonner.
Cette instantanéité de ta vérité va en toi imprégner
ton jour et sait-on jamais, t'accompagner
tous les jours de ta route.
« Si
vous ne devenez comme des enfants nous dit Jésus… » serait-ce
en réminiscence de Bethléem,
qu'un jour il dira (Luc, 21-24) : « Père,
Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange : ce que
tu as caché aux
sages et aux savants, tu l'as
révélé aux
tout-petits… » Que
la Joie ineffable de Noël
vous habite toutes et tous… tous vos jours.
Magnificat!
André Auclair
Pour ce
tout petit être qui porte nos espoirs |
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Il vit, bien
au chaud, à l'abri des cahots de la vie
Il dort au rythme du coeur de sa
mère
Il n'a pas encore de nom
Il n'a que trois centimètres.
C'est la vie, c'est l'avenir
qu'il représente
C'est la plénitude de l'espoir et c'est l'anxiété de
l'attente.
Veille sur lui, Seigneur
Car nous avons peur de trop espérer.
Protège-le, car sa vie ne tient qu'à quelques cellules
Préviens
les déformations, écarte
les maladies.
Il a déjà ton amour
Il porte nos espoirs naïfs
Comme il a déjà conquis nos âmes.
Nous t'en prions, fais de
ce petit être
Qui n'a pas encore de nom
Le lieu de ta tendresse.
Toi qui as veillé sur ton fils naissant
Couché dans la paille de Bethléem
Tu comprendras les craintes
qui nous hantent
Et, comme à Noël,
les espoirs qui nous habitent.
Veille sur lui, Seigneur
Il n'a que trois centimètres.
Simon Paré
Le
goût
de l'avenir?
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Je ne sais pas
si j'ai le goût de l'avenir… Ou peut-être devrais-je
plutôt dire :
parfois oui, parfois
non.
Il me semble
que le goût de l'avenir, c'est un peu comme le goût
des aliments :
quand on est en bonne
santé, on
a envie d'essayer
de nouvelles saveurs,
mais quand
on est malade, on mange parce qu'il le faut bien… De même
pour l'avenir : quand
on est en pleine forme, on a envie de croquer dans la vie à belles
dents, mais quand
on traverse une mauvaise passe, on ne pense qu'à sa
survie.
Bien sûr, j'aimerais voir grandir mes petits-enfants et savoir comment
mes enfants vont évoluer dans la vie. Mais en même temps, j'ai peur
de ce que leur réserve l'avenir et je suis pas sûre de vouloir les
voir se débattre pour survivre.
Je pense qu'en
ce qui concerne l'avenir,
on ne peut qu'espérer, espérer
qu'il sera favorable, espérer qu'il n'y aura pas trop de problèmes,
espérer qu'on aura la force de passer à travers les épreuves…
Et pour cela,
il faut croire en la vie qui
est plus
forte que la
mort,
et il
faut aimer
d'un
amour inconditionnel,
parce
que c'est
là que réside
la force de continuer malgré tout. En attendant, on ne peut que vivre
le présent du mieux possible et chercher au fond de soi la joie qui y
habite, même dans les moments les
plus sombres.
Monique Morval
Un
clochard dans un grand restaurant à Noël?
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Entre Alpha et
Oméga, il y a le Christ et l'annonce du Royaume de Dieu.
Noël est la célébration de l'amour, de la fraternité et
du partage. C'est pourquoi j'ai cru approprié de publier une partie de
la dernière homélie au
Jour du Seigneur de Roland Leclerc.
« Un
confrère prêtre, m'a raconté qu'à l'occasion
de son anniversaire d'ordination, il s'était dit qu'il prendrait
un bon repas dans un restaurant, mais avec un clochard. Rue Ste-Catherine,
il n'a pas eu de peine à en trouver un. Un homme dans la cinquantaine
qui a eu de la misère à croire ce qu'il lui arrivait, mais
qui finalement a accepté d'entrer dans le restaurant. Après
quelques minutes à regarder
le menu, un garçon
de table a demandé s'il était
possible de prendre
la table du fond…« Celle-ci
est réservée… » Le
prêtre a compris
bien vite que c'était
la réaction
des clients, surtout
les plus proches,
qui ne pouvaient
sentir la présence
d'un clochard près
d'eux. Qu'est-ce
que vous auriez fait?
Prendre le fouet
et chasser tout le
monde en criant : « Engeance
de vipères… c'est
moi qui ne peux sentir
votre
suffisance
et votre
cœur endurci…!» En
fait, le prêtre
et le clochard sont
partis… et
se son retrouvés
dans un « fast
food ».
Un des plus beaux
repas
d'ordination!… Les
deux sur la même
longueur d'ondes:
celle du rejet, de
la lèpre
sociale; du jugement,
de la condamnation,
de l'exclusion. »
Qui a besoin
de guérison? Le clochard, le prêtre, les gens assis
au restaurant?
C'est tout nous autres qui refusons de nous ouvrir de nous ouvrir à ceux
et celles qui sont à côté de
nous et qui sont
différents
de nous. Nos voisins,
les membres de notre
famille, nos enfants,
notre conjoint… différents :
qui ne pensent
pas pareil.
Je me mets
deux secondes dans la
peau d'un
adolescent qui
se sent
bien souvent
exclu… Me
guérir, mais pour parler de quoi, à qui?
Il n'y a personne
pour m'entendre et
me comprendre.
Mon Église est sourde elle aussi. Elle a besoin de guérison, pour
entendre, pour coller son oreille sur les grandeurs et les misères de
notre temps, sur les espérances, les recherches, les appels à la
vie… Bien
entendre pour
rendre compte.
Bien entendre
pour en parler
avec autorité.
Bien entendre pour que les enfants de Dieu puissent dire : « Nous nous sentons
compris ».
La réflexion
sur le mystère de Noël
devrait nous rendre
plus libres dans notre foi!
Jean-Paul Lefebvre
NOËL 2003
Toutes les idées recueillies lors de mon appel du 30 novembre pourraient
susciter de nombreuses décorations pour leur très grande variété.
Vos suggestions
reflètent bien l'esprit de la communauté sur les
plans de la foi, même quand elle est vacillante de l'espérance et
de la charité fraternelle.
Pour ce Noël,
le « chemin d'étoiles » nous mène
vers la douceur
et l’humilité de la crèche,
Naissance
rayonnant le Magnificat
de Marie
et la chaleur d'une
famille.
Sous forme
de coeurs,
l'amour
est très
présent,
il a « les
yeux tournés
vers autrui » et,
comme l'a écrit
un enfant
de huit ans : « L'amoure
ses la joie
et le bhonheure
comme la
paix ».
(sic) ou
un autre
de douze
ans : « L'Amour
c'est la
vie ».
Des membres
ont aussi écrit : « La
terre est
un soleil
d'amour » -- « deux
branches
de l'étoile
deviennent
deux bras
ouverts »,
voies convergentes
de bougies,
d'étoiles
et de soleils
dansants.
Laissons-nous
porter par
la lumière de ce mystère. Dans le silence,
avec confiance, savourons en cette nuit, la joie de ce jour, de cette aube nouvelle
qui est élan d'avenir. Ouvrons nos portes, nos fenêtres et surtout
notre coeur, afin de contempler, de voir et d'entendre les appels souvent tout
proches. Que prières,
pardon et partage
soient sans limites.
Merci encore
aux enfants
et adolescents
pour
leurs belles étoiles, et à vous
tous chers membres de la communauté.
Joyeux Noël et bonne année.
Jacqueline
Tremblay
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