CCSA






Communauté chrétienne Saint-Albert-le-Grand




Chemins de foi


Justice et Paix


Célébrer l'eucharistie
à Saint-Albert


Notre comunauté


Une recherche de foi vécue communautairement


Une communauté
créative depuis 50 ans


Engagement des membres


Nous nous souvenons de Guy Lapointe


La Communauté
Saint-Albert-le-Grand se raconte
par les bulletins Étapes
de 1966 à 2011


Silence Prière Musique
2024-2025

Soirée du 17 octobre

Pour accéder aux archives de Silence Prière Musique CLIQUER ICI

Comment faire un don


Trois chants pour l'Action de Grâce  : 

Que tes œuvres sont belles

Bénis le Seigneur ô mon âme

Dieu m'a donné toute la terre


Déroulement pour l'Action de Grâce


Merci !

Action de Grâce (Déroulement)

Raymond Latour   

Sg 7, 7-11    
He 4, 12-13   
Mc 10, 17-3

       Au cours de cette fin de semaine de l’action de grâce, nous disons notre reconnaissance pour l’abondance des récoltes et sans doute aussi, merci pour ce congé au cœur d’une période assez trépidante. Nos parents et amis ne célèbrent pas forcément l’action de grâce en se tournant vers Dieu. Mais déjà, dire merci à la terre, merci à la vie, c’est d’une certaine façon dire merci à Dieu qui a « répandu ses largesses ».        
         Il y a plusieurs moments dans l’année où nous manifestons notre reconnaissance : par exemple, la fête des Mères, la fête des Pères, mais celle de l’Action de grâces déborde le cadre familial pour nous rappeler combien nous sommes choyés par la vie, par la nature, par la terre qui nous nourrit. La saison automnale est bien propice à cette célébration de l’abondance et de la générosité, et comment mieux le manifester qu’autour d’une bonne table ? Ensemble, sans peut-être le dire explicitement, nous nous réjouissons pour les grandes forêts toutes colorées du mois d'octobre, pour les champs qui produisent les légumes, pour les arbres fruitiers, pour toute la profusion de nourriture que nous recevons au quotidien. Et tout cela dans le bonheur des liens familiaux ou d’amitié.    
         C’est une fête extrêmement positive qui nous ferait presque oublier les inquiétudes que vivent beaucoup de personnes, particulièrement celles en situation de précarité alimentaire, celles qui sont oppressées par les inquiétudes de fin de mois qui empoisonnent le mois entier, toutes ces personnes aussi qui n’ont pas vraiment le goût de dire « merci la vie ! » parce qu’elles vivent un deuil ou une séparation difficile, ou dont l’état de santé est cause d’angoisse. Et dans bien des pays, des gens connaissent une pauvreté abjecte, en raison d’une richesse mal répartie ou des guerres qui y sévissent.  
Des yeux ouverts sur l’amour vont de pair avec des mains ouvertes au partage avec ceux et celles qui ont le plus besoin d’aide. Comment laisser les autres dans l’indigence quand nous éprouvons fortement les bienfaits dont nous bénéficions ?     
Action de grâces et compassion ne devraient jamais s’exclure. Que produirait une absence totale de reconnaissance sinon une triste fermeture sur soi, une incapacité à accueillir la vie comme un don ? Ce serait alors la tyrannie du mérite, le refus de la gratuité, le chacun pour soi triomphant.        
Pourquoi insiste-t-on pour que l’enfant apprenne à dire merci, sinon pour qu’il découvre bien vite qu’il n’est pas seul au monde, que tout ne lui est pas dû, bref, que l’amour existe ! Et que les mercis font exister l’autre !     
Dire merci, c’est la première ouverture à l’autre, la première reconnaissance que notre bonheur ne dépend pas que de nous. Ces petits mercis des tout-petits sont des exercices essentiels qui permettent la dilation du cœur. Autrement, c’est la dureté de cœur assurée. Les mercis humanisent. Leur absence déshumanise. C’est un long apprentissage que celui qui nous fait passer des mercis un peu contraints de notre enfance à un merci sincère qui reconnaît que l’autre est pour quelque chose dans sa part de bonheur. Dire merci, c’est une justice que nous pouvons rendre pour signaler que tel geste, telle parole, ne sont pas passé inaperçus. À celui ou celle qui reçoit cette expression de reconnaissance de dire « il n’y pas de quoi », « de rien ». Mais pour qui reçoit en vérité, le don doit être nommé par la gratitude. Nous nous en porterons tous bien mieux si nous apprenons à dire « grâce à vous ! ».    
         Ces mercis nous font prendre peu à peu conscience à quel point nous sommes liés les uns les autres. Le tissu social est composé de mercis, expressions d’une solidarité reconnue, d’une aide et d’un soutien qui vont du simple dépannage à un secours absolument nécessaire. Ils peuvent entraîner une belle réciprocité. C’est le cas de nos rapports sociaux jusqu’à notre relation avec notre maison commune. Peut-être la planète entière entend-elle notre merci aujourd’hui ? Peut-être attend-elle notre secours pour nous dire merci, à son tour ?     
         Dans l’évangile, Jésus nous invite à rendre grâce en portant notre regard sur la nature et les exemples qu’elle nous donne comme autant de motifs de confiance en un Dieu qui prend soin de tous ses enfants. Il suffit de savoir regarder. « Voyez les lis des champs! Regardez les oiseaux! » Non seulement la nature est-elle source de bienfaits, elle nous donne aussi des leçons de sagesse, elle a une qualité prophétique puisqu’elle porte les messages de Dieu, qu’elle nous enseigne l’abandon, la confiance, surtout dans les moments où la providence des humains nous ferait défaut.   
         « Alors, qu’est-ce qu’on dit? ». Un gros merci !       


Salutations chaleureuses à tous les membres de la Communauté

 
      
Information importante : Désormais, pour toutes les activités de la Communauté nous devrons entrer et sortir par la porte de l’église.     
Au début de ce mois d’octobre, le collectif Échec à la Guerre lance sa 14ème campagne annuelle du Coquelicot blanc, qui est dédiée à TOUTES les victimes civiles des guerres. Suzanne l’offrira à la porte de l’église dimanche.     
Demain, jeudi 10 octobre, ici dans l’Église, à 19 h 30, conférence du CCCM : la conférencière sera Anne-Michèle MEGGS, intitulée : Québec, un pays d’accueil. L’entrée est libre. Une contribution de 15 $ est suggérée.
La prochaine réunion du Conseil de pastorale, jeudi 17 octobre, de 19 h 30 à 21 h, après la rencontre de Silence, Prière, Musique, qui aura lieu à partir de 18 h 30.      
Le premier repas communautaire de l’année : le dimanche 20 octobre, après la célébration. Cela sera l’occasion pour nous de faire plus ample connaissance avec le Fr Raymond Latour, dominicain et prêtre répondant de notre communauté. Jean Duhaime présentera le frère Raymond, qui nous fera part de son parcours personnel, de sa perception de la Communauté, de la manière dont il envisage son rôle de répondant et de président, etc.  
Chacun apporte son lunch; les breuvages seront fournis. Bienvenue à tous.
      
La dernière session sur le Synode a débuté le 2 octobre à Rome. Marie-Andrée Roy, membre de notre communauté et du collectif L’Autre Parole, est à Rome. Elle nous fait un court compte rendu de cet important évènement pour la gouvernance de l’Église. Vous pouvez le lire ici : Lettre synodale n°2 
Si le sujet vous intéresse, vous pourrez lire les prochaines lettres sur le site de L’autre Parole.
      
Les textes pour le dimanche 13 octobre, 28e Dimanche du Temps Ordinaire, sont les suivants :    
* Du livre de la Sagesse  Sg 7, 7-11;      
* Lettre aux Hébreux He 4, 12-13;   
* Évangile selon saint Marc Mc 10, 17-3.  
      
À dimanche! 
      
Michèle Beaulac
Présidente de la CCSA
secretariat@st-albert.org