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Bonjour à tous les membres                             


TEXTES BIBLIQUES pour dimanche prochain, 27e DTO :
* Du livre du prophète Habacuc Ha 1, 2-30 2,2-4;     
* Deuxième lettre de Paul à Timothée 2 Tm 1, 6-8, 13-14;     
* Évangile selon saint Luc Lc 17, 5-10.
REPAS COMMUNAUTAIRE  
Dimanche dernier, nous nous sommes réunis pour le premier repas communautaire de l’année 2025-2026. Nous étions invités à échanger autour du sujet suivant : Ce qui fait l’originalité des célébrations liturgiques à Saint-Albert et les raisons qui ont motivé les choix faits à l’origine et ceux que nous faisons encore aujourd’hui dans une recherche de sens, de fraternité et de participation active de l’assemblée.  
      
Le canevas de départ, préparé par Germain et Jean D., a été enrichi par les discussions et les apports des membres participants. Le tout a été retravaillé par Jean D. et on pourra remettre le texte aux nouveaux arrivants qui désirent se joindre à notre Communauté.  
Nous avons pu partager des desserts offerts par quelques membres, que nous remercions de leur générosité. 
Merci à toute l’équipe des repas communautaires : Jean D., Marie-Claire T., Guy N. et à Germain D. qui a « mis la table » pour les échanges. Le prochain repas communautaire aura lieu le 26 octobre.
SUGGESTION DE LECTURE
Dimanche prochain, les textes bibliques nous parlent de la foi. SOCABI vient de publier un nouveau numéro de la revue Parabole, que l’on peut trouver en librairie, ou sur le site web de SOCABI. Le thème de cette dernière publication est : Je crois, Comment dire sa foi aujourd’hui?  
Michèle Beaulac
Présidente de la CCSA
secretariat@st-albert.org    
  


26e Dimanche du temps ordinaire
(28 septembre)


Homélie pour le 26e Dimanche du Temps Ordinaire

S’indigner contre l’injustice

28 septembre 2025

Raymond Latour

Lc 16, 19-31 

 

      Lazare. Troublant dans sa misère. Il nous émeut. L’autre personnage, le riche n’a pas de nom et il ne s’imprime guère dans notre imagination. Il est une caricature du riche. Il nous révolte par son indifférence. Lazare lui, n’est que trop réel. Lazare nous fait pitié. Son mauvais traitement provoque notre indignation.                  
Il nous obsède presque. Lazare-ci, Lazare-là. Sa présence même nous est un reproche une sorte de dénonciation. Dénonciation de nos égoïsmes, de nos systèmes économiques injustes, de notre incapacité à lutter effectivement contre la pauvreté, quand on n’explique pas sa présence comme étant le résultat de nos politiques d’immigration. Il est le symptôme de nos maux sociaux, le symbole d’une société dure qui n’arrive pas à prendre en charge les plus vulnérables. Il est la personnification de l’isolement dans lequel se trouvent trop de gens dans nos grandes villes. Il est l’expression d’un monde déshumanisé.
Devant Lazare le démuni, nous nous sentons démunis. Nous nous indignons : cela se traduira par un dégoût chez les uns, un sursaut de compassion chez les autres. Il y a des inégalités, des déséquilibres, qui dépassent le tolérable !   
    La solution du riche aura été de détourner le regard. La parabole ne nous dit rien là-dessus, il faut simplement le déduire. Le riche connaissait l’existence de Lazare, il connaissait son nom. Il a pris le parti de l’ignorer, d’en détourner à jamais le regard. Un petit meurtre social. Les mains propres. « Qu’il crève ! », dit-il par son inaction. Il ne lui donne même pas les restes de ses repas. Il n’a pas à soulager sa conscience puisqu’il n’en a aucune. Tout pour lui, rien pour Lazare !  Il a suffi pour le riche de croire que tout cela était dans l’ordre des choses, qu’il n’y avait rien à y faire. En ce monde, il y a les gagnants et les perdants, on n'y peut rien ! Lazare n’avait rien à lui apporter. Les deux univers sont devenus deux solitudes. Le riche a continué à couler la belle vie tandis que Lazare mangeait la misère au quotidien. Jusqu’au jour où les choses se sont renversées, que la justice de Dieu a été rétablie. Bienheureux Lazare, heureux les pauvres, ils seront rassasiés. Malheureux les repus, ils seront affamés !       
Cruelle actualité que cette parabole qui n’a pas pris une ride depuis 2 000 ans ! Nous avons toujours Moïse et les prophètes, comme Amos qui dénonce l’indifférence des riches vautrés dans leur fauteuil, imperméables à la souffrance des pauvres. Et nous avons maintenant Jésus ressuscité des morts, l’ami des pauvres et des petits. Cela devrait être plus que suffisant pour nous ouvrir et les yeux et le cœur à la présence des plus démunis. 
Quel sera le geste qui convient ? Surtout ne pas baisser les bras devant la prolifération, la banalisation des Lazare, surtout ne pas renoncer à une société qui protège les personnes les plus vulnérables, surtout ne pas creuser davantage le fossé déjà énorme.            
Positivement, que devons-nous faire, que pouvons-nous faire ? L’Évangile n’est pas destiné aux Lazare de ce monde qui pourraient trouver un certain réconfort à la pensée que les choses se rétabliront de « l’autre-bord ». C’est une parabole-avertissement pour qui voudrait vivre dans le confort et l’indifférence. Elle nous prévient que Dieu ne s’accommode pas de cet état du monde. Utopie ? Peut-être. Pour Dieu, la famille humaine est une. Il faut s’indigner quand la dignité d’un membre est bafouée. Si Lazare est digne de la table d’Abraham, il doit bien être digne de la nôtre !             
C’est un enseignement qui se trouve dans tout le donné biblique : Dieu voit nos aveuglements volontaires, Dieu a un souci de justice qui ne manquera pas de s’affirmer. Sa parole retentit ici et maintenant alors que tout est encore possible, que rien n’est irrévocable. L’Évangile invite les croyants et croyantes à un chantier énorme, celui de combler tant à l’échelle individuelle que collective, le fossé qui ne cesse de se creuser entre riches et pauvres. Les statistiques sur les écarts dans les richesses sont abondamment citées. Les pourcentages finissent par ne plus rien vouloir dire. Cela reste abstrait. Le nombre de Lazare au mètre carré constituerait un meilleur indice, à condition de ne pas rester dans un périmètre protégé.                
Lorsque nous détournerons notre regard de ces détresses qui s’étalent sous nos yeux, tournons-le vers Lazare remis par Dieu dans sa dignité, et si cela ne suffit pas, jetons un coup d’œil du côté de l’homme riche, en espérant que cela ne soit qu’une métaphore. Ce n’est pas seulement la précarité alimentaire qui est en cause, mais notre humanité commune. Laissons retentir les voix de cette parabole. Elles quêtent à nos cœurs : « S’il vous plaît, la justice ! messieurs, dames! »               


Calendrier pour l'automne 2025


Chants pour la célébration du 28 septembre

Il est bon d’avoir confiance dans le Seigneur

Fiez-vous en Lui

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